La vie de Jean-Michel a été chamboulée il y a trois ans. Âgé de 21 ans, il a appris qu’il souffrait d’un sarcome à cellules claires. Un cancer qui touche à peine une dizaine de Québécois.

«J’avais un kyste dans l’aine. Ça s’est avéré que ce kyste n’était pas un kyste, que c’était une tumeur cancéreuse. C’est tout qu’un chamboulement dans la vie», avoue-t-il.

«C’est vraiment comme un coup de poing dans la face. J’aimerais mieux que ça m’arrive à moi, même mes parents le disent. Tout ce qu’on fait, c’est qu’on est là pour lui, on essaie de l’épauler le plus possible», ajoute sa soeur Martine.

Jean-Michel a essayé de nombreux traitements, plusieurs étaient expérimentaux.

Aucun n’a encore été efficace.

Une campagne de sociofinancement a été lancée, car Jean-Michel risque de devoir se faire traiter à l’extérieur de la province. «Le monde est très généreux on les remercie», affirme sa mère, Diane Bouchard.

«Si Toronto ne fonctionne pas, les autres portes ce sont les États-Unis, peut-être l’Angleterre. Là, je ne regarde pas vraiment vers l’avenir, plus vers le moment présent, parce que ça évolue quand même assez rapidement.»

Chose certaine, cette épreuve a soudé les Lavoie plus que jamais.