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La Malbaie veut attirer plus de bateaux de croisière

Publié le 20 septembre 2018 à 16:34, modifié le 20 septembre 2018 à 16:34

Par: CIMTCHAU

Les résidents de La Malbaie ont reçu de la belle visite cette semaine. Deux bateaux de croisière ont fait escale au quai de Pointe-au-Pic. Un créneau que le milieu souhaite développer, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.

Le quai de Pointe-au-Pic a été achalandé cette semaine avec l’escale de deux bateaux de croisière.

«Bon an, mal an, on a toujours deux ou trois croisières de bateaux de moyens gabarits de 400 ou 500 passagers et on aime bien les accueillir», affirme le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

Plusieurs croisiéristes ont profité de leur neuf heures d’escale à La Malbaie pour y faire des activités, comme une visite au Casino de Charlevoix ou un trajet en train.

«On connait déjà Charlevoix mais là, avec la croisière, c’était un autre coup d’œil, en arrivant dans l’eau», avoue un touriste. «Ça fait connaître nos régions. C’est de toute beauté, même à cette période-ci de l’année», constate une croisiériste.

«C’est un produit qui représente beaucoup de potentiel pour le développement de la région. On peut faire pleins de formules, très intéressantes. Parce qu’on a une voie maritime et une voie ferrée qui sont parallèles. Évidemment que ça crée de l’achalandage dans les quelques commerces», explique le directeur général de Tourisme Charlevoix, Jacques Lévesque.

À la Malbaie, on aimerait développer le marché des escales-croisières. Il faut avant tout régler le litige du quai de Pointe-au-Pic. Des problèmes étaient survenus après les travaux de réfection en 2013 et la poursuite contre les entrepreneurs n’est toujours par réglée.

«Il y a le litige du côté Est du quai, lui qui peut accueillir et qui servira à accueillir les bateaux de plus faibles gabarit. Parce que la face Sud est fonctionnelle, mais c’est pour des bateaux de plus gros gabarits. Mais je pense qu’on est en voie de régler ça», est d’avis Michel Couturier.

La Ville attend aussi la construction du projet du Havre avant de développer le marché. «Il y a pire de ne pas inviter quelqu’un, il y a mal l’accueillir. C’est là-dessus qu’on est présentement, à travailler nos infrastructures d’accueil, avec le projet d’aménagement du terrain près du Musée de Charlevoix.»

À compter de 2020, Michel Couturier aimerait qu’au moins cinq bateaux supplémentaires par année fassent un arrêt au quai.