La mairesse de Caplan, Lise Castilloux, a pris la parole pour la première fois depuis qu’une plainte anonyme a été déposée à la Commission municipale du Québec.  On lui reprochait d’avoir cumulé les emplois dans l’appareil municipal : celui de mairesse et de directrice générale.

« Blâmer le conseil pour ne pas avoir trouvé un DG compétent. Me blâmer, blâmer la mairesse pour la bonne foi et vouloir aider par la transparence pour la population et le conseil. C’est à peu près les premiers termes qui me sont venus quand j’ai fait la lecture et la relecture du rapport. » , déplore la mairesse de Caplan, Lise Castilloux.

La mairesse rejette les accusations que la CMQ porte contre elle. L’élue estime que le rapport est loin d’être clair et concluant.

« Oui, il y a une confusion certaine parce que le rapport dit qu’il y a une façon d’agir, mais comment agir il ne le dit pas. Il expose des éléments qu’on se questionne. », affirme la mairesse.

Maintenant que le rapport est déposé, le conseil de ville de Caplan demande à rencontrer la Commission.

« On va demander une rencontre avec la Commission pour pouvoir venir nous exposer précisément les éléments qui ont été cités dans le rapport parce qu’on y voit des témoignages. Nous ce qu’on aimerait c’est d’avoir les preuves des témoignages, avoir des faits. », mentionne l’élue.

La CMQ exige d’accélérer le processus d’embauche du nouveau directeur général. La mairesse pense, quant à elle que ce rapport compliquera la tâche.

« J’avoue que d’aller travailler pour une municipalité qui est sur le regard de la loupe comme on le fait pour des choses qui sont prétendue et bien la personne qui va venir d’ambler elle est courageuse. » , relate Lise Castilloux

Pour certains citoyens, les deux postes qu’aurait occupés  la mairesse, ne nuisaient pas au bon fonctionnement de la municipalité.

« Oui, très d’accord parce que je la connais très bien puis je sais qu’elle est capable de le faire. Elle est très transparente. » , répond un citoyen de Caplan.

D’autres estiment que ce blâme pourrait mettre du sable dans l’engrenage.

« Ça dépend dans quel angle qu’on le voit ! Je ne pense pas qu’au final ça change grand-chose, ce que ça va faire, en fait, c’est que ça va ralentir les opérations parce que personne ne va trop savoir ou s’en ligner en attendant que les choses soient clarifiées au niveau de la Commission. » , estime un citoyen présent à la conférence de presse.

Le processus d’embauche du nouveau directeur général est entamé à la ville de Caplan. La municipalité a, selon la loi municipale du Québec, 30 jours pour trouver un successeur.