Entre trois et quatre embarcations naviguent entre la marina de Cap-à-l’Aigle et le Fairmont Le Manoir Richelieu. Le but est de se familiariser avec le site, en vue de l’événement.

On en sait maintenant un peu plus sur le périmètre de sécurité qui sera érigé lors de l’événement. «Du quai de Pointe-au-Pic en montant, et tout ce qui est autour du Manoir Richelieu, ce sera une zone hyper protégée, même peut-être clôturée, parce qu’évidemment, il ne faut pas que personne ne franchisse ça. Tout ce qui est 362, jusqu’au golf du Manoir, où est l’Observatoire astronomique, ça risque d’être une zone verte, donc une zone contrôlée. Les gens qui vont franchir cette zone auront à avoir des accréditations», explique le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

Ce dernier est présentement en négociation pour déterminer le lieu où les gens pourront manifester. «Par la loi, le gouvernement est tenu de laisser une zone accessible, qu’ils appellent de libre expression. C’est un beau débat qu’on a présentement. On négocie, et on regarde que vraiment la population puisse, hors des périmètres, vivre une expérience quand même intéressante. On sait que des policiers, et des gens de la sécurité, il y en aura quelques milliers, même, et plus», assure-t-il.

De son côté, le directeur du Service incendie de La Malbaie pense à l’équipement qu’il aura besoin. «On ne peut pas se servir des équipements qui nous servent à couvrir la ville, pour couvrir le G7. Quand ils vont nous communiquer leurs besoins on va faire ce qu’il faut pour se procurer les équipements nécessaires. La désincarcération pour les véhicules de dignitaires, ce sont des véhicules blindés. On va avoir besoin de formation là-dessus et probablement d’équipements aussi», avance Mario Savard.

Deux exercices de table organisés les Forces armées canadiennes sont à venir, dont un à la fin octobre. Tous les services d’urgence, et les ministères concernés devront répondre le mieux possible à des mises en situation possibles d’arriver au G7.