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La Garde côtière auxiliaire prête à plonger dans l’action

Publié le 16 juillet 2018 à 11:03, modifié le 16 juillet 2018 à 11:03

Par: CIMTCHAU

La Garde côtière auxiliaire était dans la baie de Gaspé cette fin de semaine. Samedi, c’est plus de 35 bénévoles de la Garde côtière auxiliaire, provenant de la Baie-des-Chaleurs, du Bas-St-Laurent et de la Péninsule, qui ont participé à des simulations de recherche et de sauvetage.

Les sauveteurs de la Garde côtière auxiliaire se sont pratiqués à répondre à des appels d’urgence samedi dans la baie de Gaspé.

«On aurait beau suivre tous les cours qu’il faut, si vraiment on ne manipule pas les instruments, si on ne fait pas de recherche sur carte pour bien cibler les gens, qu’on ne manipule pas les gens blessés [..­.] Donc, ils pratiquent les techniques pour que le jour où ça compte vraiment, ils vont être à l’aise ensemble de faire le travail qu’il faut et de secourir les gens», dit Louis Melançon, directeur général de la Garde côtière auxiliaire pour la région du Québec.

Première simulation à laquelle les équipiers de la Garde côtière auxiliaire ont dû répondre: un appel pour un incendie à bord d’un bateau avec une personne à l’eau.

«Le centre de sauvetage va nous donner une dernière position approximative. À partir de ça, on doit faire un périmètre de recherche», explique Robert Leblanc, formateur pour la Garde côtière auxiliaire.

Durant l’automne et l’hiver, les bénévoles reçoivent des formations théoriques. Ce n’est qu’à l’été, qu’ils peuvent les mettre en pratique sur le terrain.

«C’est une bonne occasion de se voir tous ensemble, de mettre les bases solides pour que s’il y arrive un événement, qu’on puisse se remémorer ça et mettre en pratique ce qu’on a vu», raconte Bernard Blais-Morin, équipier pour l’unité de Gaspé.

Les bénévoles ont aussi participé à une simulation sur l’eau d’une disparition d’un enfant, à des exercices avec des cartes de navigation et des radios, au lancer de la ligne et à l’assèchement d’un bateau.

«C’est surtout expérimenter et de pratiquer pour devenir de plus en plus meilleurs. Parce que chaque situation est différente, mais ça nous permet d’intervenir plus efficacement pour les gens qu’on va aller aider», raconte Steve Horth, équipier.

Dans 30 à 35% des cas d’appels d’urgence au Québec, c’est un bénévole de la Garde côtière auxiliaire qui est la ressource la plus appropriée et la plus immédiate pour intervenir.

«Ça peut aller d’un cas de manque d’essence, à une panique à bord à cause qu’ils se sont fait prendre par une tempête», stipule Robert Leblanc.

Ils sont près de 700 sauveteurs bénévoles dans 56 unités à travers le Québec. La Garde côtière auxiliaire effectue entre 500 et 600 missions de recherche et de sauvetage chaque année dans la province.