Mylène Boucher devait en principe retourner au travail lundi. Celle qui occupait également le poste de secrétaire-trésorière a été embauchée le 27 février 2017 par la municipalité. En septembre de la même année, elle quittait pour un congé de maladie d’une durée de 15 mois. Mais le 14 janvier dernier, le conseil municipal a pris la décision de résilier son contrat.

« D’après moi, ce n’est pas logique de congédier une personne qui est en congé de maladie », indique un citoyen.

« Probablement que [son congé] a duré trop longtemps », lance une autre citoyenne à CIMT Nouvelles, laissant entendre que les agissements de la municipalité sont peut-être justifiés.

Les élus ont pris cette décision en invoquant une clause contenue au contrat de Mylène Boucher, mais sans en préciser la nature. Le même soir, une nouvelle directrice générale était embauchée. L’ex-DG a déposé une plainte au Tribunal administratif du travail le 29 janvier. Elle a préféré ne pas faire de commentaires en ce sens.

Au moment de prendre une décision concernant la résiliation du contrat de Mme Boucher, un seul conseiller municipal s’est abstenu de voter.

« Pour une raison précise, explique Pierre Barre. Je ne suis pas pour la confrontation, j’étais plutôt d’avis qu’il fallait négocier. À savoir, un règlement à l’amiable qui aurait été profitable et pour la municipalité, et pour Mme Boucher. »

Pierre Barre craint que Saint-Simon en paye le prix. « Si on regarde ce qui s’est passé ailleurs, habituellement, ça coûte des sous. »

Le maire Wilfrid Lepage s’est aussi abstenu de tout commentaire, le temps que la cause soit tranchée par les tribunaux.