Mon topo Mobilisation pour le projet de La Maison l’autnid
Publié le 15 février 2022 à 17:34, modifié le 15 février 2022 à 20:02
Par: Catherine Pellerin
Les adultes autistes de la région de Rivière-du-Loup auront finalement un milieu de vie adapté. Le projet de La Maison l’autnid, évalué à 2,6 millions de dollars, progresse. Alors que les besoins sont bien réels, il reçoit un appui important du milieu.
À 35 ans, Simon fait partie de ces adultes autistes, qui demeurent avec leurs parents.
« C’est important pour nous autres en tant que parents, c’est qu’il y ait un futur assuré, qu’il ait un endroit sécuritaire pour lui, parce que nous autres, c’est sûr qu’en tant que parents, on vieilli », affirme sa mère.
Le jeune homme pourra bientôt déménager ici, dans un ancien presbytère, qui aura une 2e vie.
La maison comptera 8 chambres et offrira aussi des services de gardiennage, de répit et un centre d’activités de jour. L’espace sera réaménagé jusqu’au grenier.
Le projet, qui est unique au Bas-Saint-Laurent, est espéré depuis 2016. Il fera une réelle différence dans la vie de plusieurs adultes autistes et de leur famille.
Les travaux devraient débuter en mai. Si tout va comme prévu, l’établissement accueillera ses premiers résidents en décembre.
« Ça soulage, on est content, puis ça me motive aussi de voir que ça s’en vient bientôt là », explique Isabelle Marquis, la présidente de l’OSBL « La maison l’autnid » et elle-même maman d’un jeune homme autiste.
Campagne de financement
La campagne de financement vient d’être lancée. L’objectif est de 750 000 $…et près de 430 mille ont déjà été récoltés.
Jusqu’à maintenant, près d’une vingtaine d’autres organisations, entreprises et individus ont accepté de s’associer à cette initiative régionale pour des sommes allant de 1 000 $ à 50 000 $.
Les citoyens seront bientôt invités à contribuer. Une campagne de sociofinancement est également en préparation avec le concours de La Ruche Bas-Saint-Laurent.
« C’est merveilleux de voir votre soutien, on a un bel objectif, si on le dépasse, ça va être encore mieux. Ça va stabiliser aussi les services pour la première année », explique Isabelle Marquis.
« Je pense que c’est quand qu’on est vivant qu’il faut donner quelque chose à la société puis aux gens qui ont besoin », ajoute Doris Dickner.
Le lieu portera le nom de Résidence Doris Dickner, le principal contributeur. Son frère, qui était autiste, a vécu l’enfer en vivant dans plusieurs endroits, mal adaptés à ses besoins.
