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Kelly-Ann : Un autre coup dur pour la famille Thibault

Publié le 18 avril 2019 à 12:06, modifié le 18 avril 2019 à 18:14

Par: CIMTCHAU

La Commission scolaire de Kamouraska-Rivière-du-Loup pourra finalement en appeler du jugement prononcé le 27 février dernier dans le dossier des enfants de la famille Thibault. La Cour d’appel a rendu cette décision au courant de la dernière heure au Palais de justice de Québec.

Le couple de Saint-Antonin, qui s’oppose depuis la dernière rentrée scolaire au changement d’école de leurs deux enfants handicapés, a fait le trajet jusqu’à Québec ce matin pour être présent au palais de justice.

Quelques minutes avant d’entrée dans la salle d’audience, Josée Tardif, la mère de Kelly-Ann et Maël, a confié à notre service de nouvelles se sentir impuissante face à ce qui les attendait.

Le tribunal a accepté d’entendre l’appel en raison des impacts du jugement de la Cour supérieure sur l’ensemble du réseau des commissions scolaire au Québec. Les Thibault déplorent qu’il n’est donc plus question du bien-être de leur petite fille dans toute cette affaire, car rappelons que le jugement du 27 février dernier portait particulièrement sur la scolarisation de Kelly-Ann.

« Le fait que la Commission scolaire puisse aller en appel fait en sorte que pour l’année 2018-2019, pour Kelly-Ann, je m’excuse de le dire ainsi, mais son chien est mort, tout simplement. Par contre, on a gagné notre procès. Donc, ces gens-là doivent se justifier, doivent prouver que le jugement n’était pas bon », fait valoir Stéphane Thibault.

« Je peux dire qu’en tant que mère, ce pour quoi on se bat depuis le début, c’est pour le meilleur intérêt de nos enfants. Puis on ne serait pas encore là aujourd’hui si ce n’était pas pour ça », ajoute Josée Tardif, en retenant ses larmes.

La Commission scolaire est d’avis qu’elle a pris la meilleure décision pour le bien-être de l’enfant même si un rapport du Protecteur de l’élève arrivait à la conclusion que la scolarisation de Kelly-Ann dans une classe régulière ne constitue pas une contrainte excessive. Il s’agit d’une conclusion qui était d’ailleurs mentionné dans le jugement prononcé le 27 février dernier par le juge Jean-François Émond.

Pour justifier l’appel, la Commission scolaire mentionnait considérer que le classement de Kelly-Ann en classe-ressource était fait dans le meilleur intérêt de l’enfant en fonction de ses capacités et ses besoins.

« L’autorisation accordée, aujourd’hui même, démontre le sérieux de la démarche entreprise par la commission scolaire et l’importance que les questions de droit soumises à la cour soient débattues par le plus haut tribunal du Québec », a commenté Edith Samson, présidente de la commission scolaire, par voie de communiqué.