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Journées de grève en vue pour les employés de deux traversiers de nos régions

Publié le 4 août 2021 à 14:18, modifié le 4 août 2021 à 14:18

Par: Communique de presse

Privés de hausses salariales depuis 2018, les officiers mécaniciens et de navigation des traverses de L’Isle-aux-Coudres et Tadoussac, notamment, se sont donnés dans une proportion de 97 % un mandat de grève intermittente d’une durée totale de cinq jours à exercer au moment jugé opportun.

 

Tel que précisé dans un avis de grève officiel émis ce mercredi, les deux premières journées de débrayage  devraient avoir lieu du samedi 14 août à partir de 6 h du matin jusqu’au lundi 16 août à 5 h 59.

« Il n’y a même pas de date prévue pour les négociations, puisque les négociateurs patronaux n’ont toujours pas reçu leur mandat du Conseil du trésor afin d’aborder les aspects monétaires du contrat. C’est un manque flagrant de respect du gouvernement pour nos membres qui assurent les traverses, dont le travail est essentiel à la fluidité des transports », fait valoir le président de la section locale 9599, Bruno Gagnon, qui représente les 130 officiers mécaniciens et de navigation à l’emploi de la Société des traversiers du Québec (STQ).

Sans contrat de travail depuis avril 2020, les dernières hausses salariales remontent à avril 2018.

« Nos membres s’appauvrissent depuis 3 ans maintenant, alors que leur salaire ne suit pas l’inflation. Les taux horaires sont maintenant de 8 $ à 10 $ inférieurs à ceux en vigueur pour des emplois comparables au privé », explique le représentant syndical des Métallos, Luc Laberge.

Difficile d’embaucher

Faute de salaire compétitif, la STQ peine à recruter de nouveaux officiers mécaniciens et de navigation et doit même recourir à de coûteuses agences de placement de personnel pour palier au problème.

« Il manque de personnel, nos membres sont souvent obligés de faire du temps supplémentaire pour assurer la continuité du service. C’est épuisant. De l’autre côté, la STQ verse davantage à des agences de placement que ce qu’il en coûterait pour payer correctement le personnel. Le gouvernement doit donner les mandats à ses négociateurs pour qu’on puisse enfin dénouer cette impasse », ajoute Bruno Gagnon.

Le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, est le plus important syndicat du secteur privé au Québec. Il regroupe plus de 60 000 travailleurs et travailleuses de tous les secteurs économiques.