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Infestation de chenilles à Edmundston

Publié le 1 juin 2023 à 16:36, modifié le 5 juin 2023 à 12:35

Par: Mylene Thomas

Des chenilles envahissent les arbres et les plantations ces jours-ci à Edmundston. Ces insectes défoliateurs se comptent par milliers. Elles se nourrissent principalement des feuilles.

Des arbres décimés de leur feuillage : ces chenilles font du ravage. On les trouve par centaine accrochées aux arbres. Elles s’attaquent particulièrement aux cèdres, mais raffolent également des feuilles des bouleaux et des érables.

« Ce sont vraiment les feuilles qu’elles mangent puis les arbres et arbustes peuvent être défoliés de façon assez importante,  mais ça ne tuera pas l’arbre. Ce sont davantage des dégâts esthétiques », explique André Philippe Drapeau Picard, préposé aux renseignements entomologiques, Insectarium de Montréal

C’est une espèce particulière : des chenilles à tentes. Ces rampants tissent des toiles comme les araignées pour se protéger des oiseaux. « Les chenilles vont passer leur journée à l’intérieur de ces tentes-là et vont sortir le matin et le soir pour aller se nourrit» ajoute cet expert.

Cette invasion se voit un peu partout à Edmundston, notamment sur le terrain des écoles et au centre-ville, mais aussi dans les jardins des résidents. «Les chenilles, ce n’est pas la plus belle affaire, mais qu’est qu’on peut faire ? C’est la nature »  « Moi je demeure en loyer, si j’ai des chenilles je vais m’en débarrasser, c’est comme ça que je vois ça, ça fait partie de la nature, ça fait qu’on accepte de même » racontent deux citoyennes.

«On voit des masses de chenilles se déplacer puis elles peuvent se retrouver sur les murs de maisons ça peut être assez impressionnant » dit le préposé aux renseignements entomologiques, Insectarium de Montréal.

Ces parasites ne sont pas dangereux pour l’humain, mais il faut rester vigilant et s’en éloigner. « On ne recommande pas de manger ces chenilles-là c’est des chenilles qui ont des poils qui peuvent être urticante quand on les manipule » poursuit-il.

Selon cet expert, il n’y a pas lieu de s’inquiéter puisque le phénomène est cyclique. Mais les changements climatiques pourraient ainsi contribuer à leur prolifération. « Ce qu’on peut faire c’est d’attendre que l’épidémie passe parce que ça fini par passer. » « Mais ce qu’on peut faire si on veut contrôler c’est de couper les branches sur lesquelles il y a des tentes »

Ces chenilles vont certainement rester des semaines avant de sortir de leur cocon et se transformer en papillon.