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Nouvelles

Incursion à l’hôpital de Chandler

Publié le 24 novembre 2020 à 18:15, modifié le 25 novembre 2020 à 10:55

Par: CIMTCHAU

Alors que la pandémie de COVID-19 sévit toujours à travers le monde, les efforts pour en limiter la propagation sont nombreux. CHAU-TVA a eu accès à l’hôpital de Chandler.

Dès mon arrivée, plusieurs questions me sont posées pour s’assurer que je ne suis pas à risque d’avoir contracté le virus. Malgré mon couvre visage maison, on me demande de porter un masque de procédure, une jaquette et des lunettes. J’ai du même me faire prendre ma température et me changer de nouveau lorsque j’ai visité l’étage abritant l’unité de soins de longue durée.

« On ne reconnait pas l’hôpital, il y a l’hôpital avant COVID et l’hôpital après COVID », indique le chef du service de l’urgence de l’hôpital de Chandler, Mike Langlois.

Depuis mars, 30% des lits de l’hôpital sont dédiés aux patients positifs ou suspects de l’être. Par exemple, l’unité de gériatrie active a été transformée en zone chaude à pression négative.

Plusieurs chambres sont munies d’un espace appeler SAS servant à diminuer le risque de contamination entre les deux zones. À l’urgence, des panneaux séparateurs ont été installés dans la salle d’attente tout comme dans les salles d’employés et à la cafétéria où seul le personnel peut y manger.

« Il y a des ingénieurs qui sont venus étudier les lieux pour faire des unités chaudes, des unités tièdes, mettre des murs, mettre des pressions négatives pour pouvoir hospitaliser les patients de façon sécuritaire », ajoute le Dr Langlois.

« Si un patient est hospitalisé pour autre chose que la COVID, c’est possible que le séjour soit un petit peu plus court qu’il ne l’était dans le passé parce que les lits sont moins nombreux. Il y a eu un virage qui a été fait sur les soins à domicile », explique la Dre Claudia Dumont médecin de famille au service d’oncologie.

Les professionnels de la santé rappellent d’être vigilants aux symptômes cardiaques et aux signes précurseurs de cancer et de ne pas hésiter à se présenter dans un centre hospitalier au besoin.

« Des grosses pertes de poids, des sueurs la nuit du sang dans les selles cracher du sang, ce sont toutes des choses où les gens doivent allumer, il faut consulter un médecin », soutient, la Dre Dumont.

Pour les problèmes de santé légers non liés aux symptômes de la COVID-19, la population est invitée à se diriger vers le sans rendez-vous de la clinique de médecine familiale.