Le projet a nécessité un investissement légèrement inférieur à 1,4 million de dollars. De ce montant, un peu plus d’un million a été obtenu par des subventions. Les 362 000$ restants seront assumés par la municipalité.

Depuis son arrivée au poste de directeur du Service de sécurité incendie de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup, en juin 2012, Jacques-Éric Mercier tente de mettre le matériel aux normes, dont les camions et la formation des pompiers. Des services de spécialisation ont aussi fait leur apparition dans les dernières années à la caserne, comme la désincarcération et le sauvetage sur glace.

Selon Jacques-Éric Mercier, la nouvelle caserne était plus que nécessaire puisque le matériel était divisé à deux endroits auparavant. Une première se situait derrière le garage municipal et la deuxième était près de l’église. De plus, le bureau du directeur du service incendie était dans le bureau municipal. Le tout a été regroupé en une seule et même bâtisse. «Ça représente exactement le besoin que nous on avait, donc la journée où on recule les camions à l’intérieur pour la première fois, là c’est un autre jour complètement. On est très très satisfait», raconte Jacques-Éric Mercier. «Ce n’était vraiment pas l’idéal. Là j’étais vraiment content de voir qu’on allait avoir une caserne fonctionnelle et qu’on allait pouvoir être plus efficace et plus à l’aise aussi», ajoute un autre pompier.

Le maire de Saint-Hubert, Gilles Couture, était aussi satisfait d’inaugurer le nouvel édifice. Il croit que l’emplacement de la caserne permettra aux pompiers de répondre rapidement aux appels. «C’est aussi bien situé parce qu’on est à la limite ouest du village oui, mais c’est très facile de sortir d’ici et de se déplacer vers n’importe quel appel que nos pompiers pourraient recevoir», explique-t-il.