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Importation d’alcool: Gallant ouvert aux discussions

Publié le 20 juillet 2018 à 15:55, modifié le 20 juillet 2018 à 16:00

Par: CIMTCHAU

La question de l’importation d’alcool entre les provinces continue de retenir l’attention au Nouveau-Brunswick. Le sujet a été abordé au conseil de la fédération, qui se déroule ces jours-ci à Saint-Andrews.  Le premier ministre Brian Gallant ouvre la porte à éliminer certaines des barrières.

Brian Gallant et ses homologues de partout au Canada sont déterminés à réduire les barrières commerciales entre les provinces. Le premier ministre souhaite au moins doubler les quantités d’alcool pouvant être importée. «C’est évident qu’il y a une volonté des premiers ministres d’agir de façon concrète et aussi rapidement pour aborder les barrières que nous avons au commerce interprovincial», a-t-il affirmé lors de la conférence de clôture du conseil de la fédération.

Cette volonté est exprimée quelques mois à peine après une longue saga judiciaire sur la question. Fredericton avait alors défendu son droit de limiter l’importation à douze chopines. «Les lois qui existantes ont été débattues, maintenant il s’agit de démontrer une ouverture au niveau du commerce intérieur. Je pense que c’est deux choses», mentionne la ministre du développement économique Francine Landry.

Un commerçant québécois souligne qu’une telle mesure pourrait être bénéfique des deux côtés de la frontière. Il mentionne notamment qu’elle pourrait être profitable pour les micro-brasseries néo-brunswickoises.

André Léger des Brasseurs du Petit-Sault affirme que pour être vraiment avantageuses, les nouvelles loi devront s’attaquer aux barrières à la commercialisation des produits alcoolisés. Actuellement, il est plus difficile pour une brasserie du Nouveau-Brunswick d’exporter ses produits au Québec, que l’inverse.

«On a une belle entente au niveau atlantique. Donc je pense que dans l’ensemble on essaie de démontrer une ouverture. D’augmenter et d’agrandir nos marchés interprovinciaux», partage Francine Landry.

Les consommateurs eux sont impatients de voir des changements. «Ça ne devrait pas arriver entre les provinces, on est au Canada. Si on ne peut pas s’échanger nous autres même ça ne va pas bien. Je trouve que c’est numéro un. Qu’ils laissent le libre-échange surtout entre province  et même entre pays», commente un citoyen.

La question des quantités doit encore être négociée entre les provinces, qui se donnent 18 mois pour modifier la loi.