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Huîtres : nouvelle technologie pour la maison BeauSoleil

Publié le 23 février 2018 à 15:33, modifié le 23 février 2018 à 15:33

Par: CIMTCHAU

Du financement du fédéral et du provincial aidera une entreprise ostréicole de Néguac à doubler sa production.

La Maison BeauSoleil a reçu, aujourd’hui, 860 000 $ pour implanter une ligne robotisé, une première dans le monde de la production d’huîtres. Elle transforme et commercialise 12 millions d’huîtres par année. Avec une nouvelle technologie, elle pourra doubler son volume. Un robot qui sera au cœur de la ligne de production. « C’est un produit qui n’existe pas. C’est une ligne qui n’existe pas ailleurs dans le monde. Nous sommes les premiers à la développer. C’est nouveau pour l’industrie », explique le directeur général de La Maison BeauSoleil, Amédée Savoie.

« Ça va aider beaucoup la main-d’œuvre au point de vue efficacité. En même temps, c’est du temps que l’on pourra consacrer ailleurs », ajoute le responsable de la production, Jean-Claude Robichaud.

Le fédéral et le provincial investissent conjointement 860 000 $ et l’entreprise deux millions de dollars pour la réalisation du projet. Ce bâtiment a aussi été agrandi. « Ça nous donne plus d’espace pour travailler, surtout du côté de l’expédition. Nous étions pas mal serrés », affirme Jean-Claude Robichaud.

Les investissements permettront à La Maison BeauSoleil de percer les marchés européen et asiatique. Présentement, elle exporte en Amérique du Nord. « Les produits sont exportés aux États-Unis, au Canada. Un bon 60 % va aux États-Unis et le reste va au Québec, en Ontario et un peu dans l’Ouest », mentionne Jean-Claude Robichaud.

L’entreprise achète les huîtres d’une soixantaine de fournisseurs du Nouveau-Brunswick. Ce qui donne travaille à sa vingtaine d’employés réguliers. «  C’est de faire travailler des gens et aussi d’avoir des emplois spécialisés. Avec la nouvelle ligne robotisée, ça va prendre des employés spécialisés », exprime Amédée Savoie.

La nouvelle ligne de production devrait être en fonction d’ici six mois.