Une autre rupture de service en obstétrique touche l’hôpital d’Edmundston. Impossible d’accoucher sur place jusqu’au 19 août. Une rupture de service temporaire de la pédiatrie a aussi été annoncée jusqu’au 19 août.

La dernière rupture de service s’est terminé il y a à peine une semaine. C’est la 3^e fois en un très court laps de temps. Selon Vitalité c’est dû à un manque de pédiatres. Autant pour l’obstétrique que la pédiatrie, l’hôpital ira au cas par cas.

Les mamans sur le point de donner naissance devront se présenter à l’Hôpital d’Edmundston pour une évaluation, qui va permettre de déterminer si un transfert à vers un autre hôpital est nécessaire. Pour les femmes du Restigouche, ça peut représenter de longues heures de route. «  Se déplacer toujours plus loin pour pouvoir avoir accès à des services, ça a des impacts sur les patients.  Plus tôt que de se reposer, on investit dans le temps dans le transport, ça ajoute aussi un stress financier pour les familles qui doivent se déplacer. » , explique Guillaume Deschênes Thériault, conseiller municipale pour la communauté de Kedgwick.

Et lors des dernières ruptures de service, des familles en ont subi les impacts. Au début du mois de juillet, une maman du Restigouche a justement dû accoucher à Rivière-du-Loup, ce qui veut dire qu’elle a parcouru environ 350 kilomètres. La dernière fois, six femmes du Nord-Ouest dont l’hôpital considérait que leur accouchement n’était pas urgent ont dû parcourir aussi des centaines de kilomètres pour mettre leur enfant au monde.

Deux d’entre elles ont dû se rendre au Bas-Saint-Laurent. Si on prend l’exemple de régions comme Saint-Quentin ou Kedgwick, ça devient encore plus problématique puisque les services sont aussi suspendus à Campbellton ainsi qu’à Bathurst.  L’hôpital d’Edmundston était l’hôpital le plus proche. Et il y a d’autres problèmes qui s’ajoutent à tout ça. « En plus de devoir accoucher dans une autre province, ça amène aussi une charge administrative plus importante pour les différents papiers donc ça ajoute un stress supplémentaire aux personnes qui doivent accoucher. » , indique M. Deschênes Thériault.

Mentionnons que Vitalité a l’obligation légale de servir les patients dans la langue de leur choix donc ils peuvent demander d’avoir une traduction simultanée.