L’hôpital Hôtel-Dieu Saint-Joseph devra encore une fois réduire ses services pendant la nuit jusqu’au 31 juillet. Le scénario se répète à l’hôpital de Saint-Quentin. Depuis aujourd’hui et jusqu’au 31 juillet, seuls les cas urgents seront traités entre 20 heures et 8 heures.  « Je n’ai pas compté les fois mais je sais que ça fait plus d’une fois que ça nous arrive. J’ai demandé à Vitalité de trouver une solution permanente pour un problème qui va durer longtemps. » , mentionne Nicole Somers, Maire de Saint-Quentin.

« On va être 6 semaines qu’on va être en attente encore, Tu sais notre population dans le nord du Nouveau-Brunswick ne rajeunit pas. » , explique Eric Gagnon, maire de Kedgwick.

Des services pourront tout de même être donnés pour les cas urgents. Les autres patients devront se trouver un autre établissement ou patienter jusqu’au lendemain matin.  « J’espère que c’est une solution temporaire. J’espère aussi qu’on fait notre tour et que l’on nous redemandera pas de refaire la même chose au mois de septembre ou au mois d’août. » , explique Mme. Somers.

« Nous autres chez nous ici c’est Campbellton c’est à 50 minutes de Kedgwick et si on prend ça de l’autre côté vers Edmundston c’est 1h15 minimum. » , ajoute M. Gagnon.

La municipalité de Kedgwick n’est qu’à quelques kilomètres de Saint-Quentin. Le maire déplore pourtant un grand manque de communication. « On l’a appris à la dernière minute. Je reçois un texte pour me dire que ça s’en vient, ça va être fait j’ai dit écoutez si vous voulez que l’on soit partenaire il va falloir peut-être faire partie des discussions. »

Des citoyens sont exaspérés de la situation.  « Nous autres ici il y a beaucoup de chiffres qui se font la nuit et il y a des emplois dangereux dans les usines. Je trouve que ce n’est vraiment pas une bonne idée de réduire les services de nuit. » , mentionne un résident interrogé sur le sujet.

« Il manque de personnel parce qu’ils refusent les non-vaccinés. Ils n’ont qu’à prendre les non-vaccinés et les faire travailler. » , en ajoute un autre.

« J’espère que tout le monde va comprendre que nos médecins font ce qu’ils peuvent donc essayez d’être un petit peu compréhensif de la situation. » , explique Mme. Somers.

Rappelons que dans un rapport publié la semaine dernière, Vitalité a annoncé qu’il manque présentement 92 médecins et 224 infirmières et infirmiers dans le réseau francophone.