Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Alerte info

Des écoles de danse de la région prennent part à une compétition de danse en fin de semaine à La Malbaie.

Nouvelles

Hausse des frais du bail de location: les propriétaires de chalets de la rivière Verte mécontents

Publié le 11 mai 2021 à 10:50, modifié le 11 mai 2021 à 10:50

Par: CIMTCHAU

Dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, les propriétaires de chalets de la rivière Verte dénoncent la hausse du bail de location sur les terres de la Couronne, décrétée par le gouvernement provincial pour 2022. Au lieu d’une majoration sous forme de rattrapage, ils auraient souhaité qu’elle soit plutôt progressive.

La hausse décrétée pour le bail de location dès le 1er avril 2022 varie selon la grandeur du terrain ainsi que du fait si le lot borde un lac ou une rivière. La dernière révision du ministère des Ressources naturelles remonte à plus d’une décennie.

«Le minimum va être 400 $. On a tous des petits chalets, on va là pour s’amuser, on peut pas vivre là-dedans», a dit le président de l’Association des propriétaires de chalets de la rivière Verte, Rhéal Sirois.

Les premiers baux de location ont été attribués par le gouvernement du Nouveau-Brunswick dans les années 60. On retrouve 387 chalets dans les bois de la rivière Verte.

«C’est notre petit luxe à nous de pouvoir venir ici. On a rien contre le fait que vous nous ajustiez; mais ajustez-nous de façon raisonnable et pas arriver après 10 ans avec une augmentation de 25 % tout d’un coup», a souligné Roland Francoeur, propriétaire de chalet.

En plus du bail de location, les propriétaires paient aussi l’impôt foncier. Dans ce secteur, ils n’ont ni eau, ni électricité. Ils utilisent des génératrices et des panneaux solaires.

«On paie nos taxes de propriété mais en réalité, on n’a aucun service», a mentionné un autre propriétaire, Roy Therrien.

«Le taux d’imposition que je paie ici est le même que pour ma maison. À ma maison, j’ai des services. Ici, on n’en a pas. Il faut s’arranger par nos propres moyens», ajoute Roland Francoeur.

Selon eux, les sommes qu’ils rapportent au gouvernement du Nouveau-Brunswick sont de beaucoup supérieures à ce que seraient les revenus pour une coupe forestière sur le même lot.

«À la base, c’est une question de revenus pour la province. Mais on parle de 890 $ que l’industrie forestière va générer dans les coffres de la province et moi pour la même période, je vais en mettre 32 000 $», poursuit M. Francoeur.

Posséder un chalet sur ce territoire est un droit acquis selon la formule premier arrivé, premier servi lorsque des lots sont rendus disponibles au public. Les plus récents ont été créés il y a environ cinq ans. Certaines familles y sont depuis cinq décennies.

«J’espère que le gouvernement va revenir sur sa décision et va reconsidérer notre demande», a souhaité Guildo Bossé, autre propriétaire.

Le ministère des Ressources naturelles répond qu’une révision des coûts devrait être effectuée à tous les trois ans. La hausse servira à couvrir les frais administratifs.