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Grippe aviaire : peu de cas répertoriés

Publié le 1 juin 2023 à 17:56, modifié le 1 juin 2023 à 17:56

Par: CIMTCHAU

Les craintes concernant la grippe aviaire ne se sont pas avérées cette année.

Alors qu’en 2022, plusieurs carcasses d’oiseaux jonchaient le sol, elles se font rares dans le paysage du Bas-Saint-Laurent ce printemps.

« On est rassuré que l’épidémie d’influenza n’a pas dévié en 2023, donc c’est une bonne nouvelle pour les oiseaux et aussi pour la population qui voyait ces carcasses s’accumuler sur les berges », rapporte  Jean-François Giroux, associé de la Société Duvetnor.

« Aucun cas plus à l’Est que la région de Saint-Hyacinthe cette année », confirme  quant à lui Martin Pelletier, directeur général de l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA).

Jusqu’à maintenant, la différence avec le printemps dernier est frappante : alors que près de 500 carcasses d’oiseaux avaient été recensées sur l’île aux Pommes, seulement deux ont été répertoriées cette année. Mais les experts restent prudents.

« Évidemment, il faut suivre la situation dans les prochains jours, les prochaines semaines, on ne sait jamais; le virus peut se répandre et tuer des oiseaux », indique Jean-François Rioux.

« C’est encourageant pour la suite des choses, mais c’est certain qu’on n’est pas à l’abri de mortalité parfois plus significative qui pourrait survenir durant l’été ou à l’automne lorsqu’ il va y avoir les retours des oiseaux migrateurs », affirme pour sa part Ariane Massé, biologiste pour le ministère de l’Environnement.

Bien que les risques de transmission du virus de l’influenza aviaire à l’humain soient faibles, on recommande de ne pas toucher à un oiseau mort à mains nues.

« Pour se départir d’une carcasse, on utilise un double sac de plastique et on en dispose aux ordures régulières », conseille Ariane Massé.

Certaines hypothèses sont évoquées pour expliquer l’absence de l’épidémie. Mais il faudra attendre un certain temps avant de tirer des conclusions.