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Un homme perd la vie dans un accident à Petite-Rivière-Saint-François

Publié le 18 juillet 2018 à 16:38, modifié le 19 juillet 2018 à 14:23

Par: Catherine Pellerin

Un camion de déménagement a effectué une violente embardée cet après-midi sur la rue Principale à Petite-Rivière-Saint-François. Un homme a perdu la vie. Il s’agit de Stéphane Boudreau, 48 ans de Québec.

La scène donne froid dans le dos. Stéphane Boudreau, qui conduisait ce camion de déménagement, a fait une chute mortelle dans ce fossé de la rue Principale. Les trois hommes qui l’accompagnaient ont survécu, malgré leurs blessures.

«Ça fait un bruit d’enfer, après ça vous n’entendez plus rien. C’est silencieux. J’ai entendu le bruit et j’ai dit ça y est, il y eu encore un accident. Le camion a tourné de bord, il a rentré comme ça, il a écrasé. Fini. Les trois gars étaient sur l’asphalte. Ils sont arrivés avec trois ambulances. Ils leur vidaient des bouteilles d’eau sur le visage. Ils étaient tous en sang», se souvient un résident du secteur, Fernand Bouchard.

Une expertise est menée présentement sur le camion pour tenter de comprendre les causes de l’accident.

«Afin de déterminer si ce dernier a subi des problèmes mécaniques à savoir, est-ce que les freins ont manqué, des problèmes de direction. Il y a d’autres hypothèses. Est-ce qu’on a un cas de distraction, un malaise ? Ce sont toutes des choses qui peuvent être envisagées, mais pour le moment il n’y a pas de mention d’alcool ou de vitesse de conduite dangereuse», affirme le porte-parole de la Sûreté du Québec, Louis-Philippe Bibeau.

 

Juste avant le lieu de l’accident, on retrouve un lit d’arrêt, qui aurait pu sauver la vie du conducteur, s’il avait décidé de l’utiliser. Certains élus de Petite-Rivière-Saint-François en réclament un second dans la côte, mais le maire, n’est pas de cet avis.

«On ne peut pas en mettre à tous les cinq kilomètres pour prévenir une catastrophe comme hier. Des accidents comme ça, ça se produit parce qu’on ne connait pas le réseau routier de Charlevoix», croit Gérald Maltais.

Le tronçon est réputé pour être dangereux pour les poids lourd. Un camionneur y a perdu la vie en 2013, en tentant d’utiliser le lit d’arrêt. Des travaux ont été effectués depuis pour rendre la structure plus sécuritaire.