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Grand-Sault: le projet de centrale électrique sur la glace

Publié le 21 mars 2018 à 15:41, modifié le 21 mars 2018 à 20:46

Par: CIMTCHAU

La construction d’une deuxième centrale électrique à Grand-Sault devra attendre. Énergie Nouveau-Brunswick a décidé de mettre le projet sur la glace, pour l’instant. La nouvelle structure aurait augmenté de 100 mégawatts la production actuelle de 66 mégawatts.

En avril 2017, Énergie Nouveau-Brunswick annonçait en grande pompe la possible construction d’une 2e centrale de 100 mégawatts à Grand-Sault.

Le projet dépendait alors de négociations avec des états de Nouvelle-Angleterre. «Si ça allait de l’avant c’était pour 2022. Sinon ça allait pour l’année 2024», rappelle le maire de l’endroit, Marcel Deschênes. L’absence d’entente force l’organisation à retarder la construction.

 

D’ici 2020, la société de la Couronne souhaite que 40% de l’électricité vendue dans la province provienne de sources renouvelables. Une nouvelle centrale au Nord-Ouest n’est pas essentielle pour atteindre cet objectif.«Ça ne serait pas nécessaire avant 2030, souligne le député de Victoria-La-Vallée, Chuck Chiasson.  Donc si on a un marché en dehors du Nouveau-Brunswick et si la croissance se fait assez vite, on pourrait aller de l’avant.»

Les travaux de plusieurs centaines de millions de dollars auraient pu générer des centaines d’emplois. «Juste faire le tunnel on parle d’un projet majeur. Par la suite, construire une centrale c’est beaucoup. Ça aurait fait du bien à notre région», affirme M. Deschênes.

L’espoir reste grand

Il a été impossible d’obtenir une entrevue avec Énergie Nouveau-Brunswick. Toutefois, en consultant le site de la société de la Couronne on peut constater que le projet d’une deuxième centrale à Grand-Sault est toujours dans les plans.

«Ils ont fait des tests de sols et toutes ces affaires-là. Ça a été fait dans le passé et ça ces tests-là, ce n’est pas perdu», assure M. Chiasson

Selon un document d’Énergie Nouveau-Brunswick, il faudrait environ 48 mois pour aménager la centrale hydroélectrique, qui aurait une durée de vie de 100 ans.«Quand est-ce qu’il va voir le jour, j’en ai aucune idée. Ça aurait été beau que ça se fasse dans les prochaines années, mais on verra on garde l’option ouverte», partage le maire de Grand-Sault.