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Glencore doit respecter son engagement envers les travailleurs du Nouveau-Brunswick

Publié le 21 mai 2019 à 14:39, modifié le 21 mai 2019 à 14:39

Par: Communique de presse

La direction du géant des ressources, Glencore, doit faire preuve de la sincérité de la bonne volonté récemment exprimée à l’égard de ses employés du Nouveau-Brunswick, déclare le Syndicat des Métallos.

«Lorsque les travailleurs de la fonderie Brunswick se sont présentés à la réunion des actionnaires de Glencore en Suisse, les représentants ont affirmé leur engagement en faveur de relations de travail progressistes et d’un lieu de travail sûr», affirme Marty Warren, directeur du Syndicat des Métallos pour le Canada atlantique et l’Ontario.

«Cependant, les travailleurs de la fonderie Brunswick sont en lock-out depuis quatre semaines et attendent toujours que Glencore confirme cet engagement», a déclaré Warren.

Le 24 avril dernier, la direction de la fonderie Brunswick a mis en lock-out les 280 travailleurs membres de la section locale 7085 des Métallos, mettant fin aux négociations en vue d’une nouvelle convention collective.

Les membres des Métallos en lock-out ont assisté à l’assemblée générale annuelle de Glencore le 9 mai en Suisse. Ils ont rencontré des représentants de la compagnie où ils ont réitéré leurs préoccupations concernant la santé et la sécurité, les conditions de travail et les demandes de concessions de la direction.

Les représentants syndicaux ont rencontré Peter Coates, président du comité santé, sécurité, environnement et communautés de Glencore; Charles Watenphul, responsable des communications de l’entreprise; Anna Krutikov, responsable du développement durable; et Gerda Schwindt, chef des ressources humaine.

Les Métallos se sont dits bien accueillis par les dirigeants de Glencore, qui se sont engagés à répondre aux préoccupations du syndicat. Cependant, les Métallos n’ont pas encore reçu de nouvelles de Glencore et la bonne volonté de l’entreprise n’a pas été transmise à la direction de la fonderie Brunswick.

«La direction de la fonderie continue d’utiliser le pouvoir mondial de Glencore comme un moyen pour tenter d’affaiblir la santé et la sécurité des travailleurs, les normes de travail et les droits des travailleurs», a déclaré Warren.

«Il est très révélateur que la direction de Glencore au Nouveau-Brunswick tente d’infliger ces concessions de manière aussi agressive à ses employés, alors que Glencore adopte une approche beaucoup plus progressive avec ses travailleurs ailleurs au Canada», a déclaré Warren.

«Pourquoi les travailleurs du Nouveau-Brunswick ne méritent-ils pas les mêmes normes en matière de santé et de sécurité, de représentation syndicale et de conditions de travail que les autres employés canadiens de Glencore?»

Parmi d’autres concessions, la direction de la fonderie veut éliminer un représentant à temps plein de la santé et sécurité au travail, établi il y a près de 30 ans, et qui, selon le syndicat, est essentiel pour protéger les travailleurs.

«Alors que les entreprises du monde entier s’engagent à améliorer la prévention et la protection en matière de santé et de sécurité, la direction de Glencore au Nouveau-Brunswick souhaite revenir en arrière, au dernier siècle», a déclaré Warren.

«La direction veut rétrograder cette position critique et se donner le pouvoir exclusif de déterminer quand le représentant syndical élu par les travailleurs est autorisé à représenter les travailleurs dans la fonderie», a déclaré Warren.

Les Métallos et IndustriALL Global Union, la fédération du travail basée en Suisse représentant plus de 50 millions de travailleurs dans le monde, demandent à Glencore de mettre fin au lock-out au Nouveau-Brunswick et de reprendre les négociations.

«Il appartient aux dirigeants de Glencore de démontrer clairement que ses employés au Nouveau-Brunswick doivent bénéficier des mêmes droits, protections et conditions de travail que ses autres travailleurs canadiens», a déclaré Warren.