Ce lagon artificiel a soulevé une multitude de questionnements au lendemain du dépôt du rapport de la réserve de la biosphère de Charlevoix. Le conseil municipal de Petite-Rivière-Saint-François réagit.

« Ce n’est pas une fin de non-recevoir, mais il y a des conditions qui se rattachent à ça qu’on veut qu’elles soient respectées », explique le maire, Jean-Guy Bouchard.

Dans une missive remise le mois dernier à l’homme d’affaires, Louis Massicotte,  Petite-Rivière-Saint-François précise ses exigences afin qu’un village voit le jour sur son territoire. Le projet doit être notamment réduit. La municipalité rejette aussi une demande du promoteur.

« Il y a eu une demande pour une autre zone dans la municipalité. Il y a eu, par la suite, une démarche pour une autre zone. Nous avons déterminé que ce n’est pas compatible. On revient à la case départ avec l’utilisation de la zone F15 qu’on trouvait plus appropriée », dit-il.

Des études préliminaires ont été menées jusqu’à maintenant. Or, la municipalité aimerait avoir accès aux études complètes dites inaccessibles pour des fins de secrets commerciaux.

« C’est ce que la réserve biosphère a mentionné, il y avait des préoccupations et des points d’interrogation. On n’avait pas de réponse là-dessus, on lui demande d’aller plus loin », indique l’élu.

Le conseil municipal estime aussi que le promoteur doit venir s’asseoir à la table avec la MRC de Charlevoix.

« Jusqu’à présent, on n’a pas eu de nouvel écrit. On a envoyé les informations et on attend son retour », mentionne M. Bouchard.

En attente de la fin du moratoire en vigueur, le promoteur Louis Massicotte se concentre sur ses autres villages ciblés au Québec.  Tout demeure positif et possible, croit-il. Concernant la zone, il réitère que sa proposition peut devenir 100 % conforme et adaptée.

« Les accords de financement de 285M$ sans subvention sont bouclés pour créer un projet éco responsable qui générera 100M$ de retombées économiques par année, mais nous sommes dans l’attente.», écrit l’homme d’affaires.

« Les conditions qu’on discute, on les avait mises au tout début quand on avait rencontré monsieur Massicotte », informe le maire.

La consultation publique entourant la modification du schéma d’aménagement devrait se terminer à l’automne prochain, Elle résultera à la fin du moratoire et peut-être à de nouveaux développements sur le projet qui fait couler beaucoup d’encre.