Michel Couturier vit enfin ce pourquoi il se prépare depuis un an. Et jusqu’à présent, rien ne le surprend dans toutes les mesures déployées pour le Sommet du G7.

«Tout ce qu’on avait planifié, tout ce qu’on avait dit, c’est ce qui arrive. On l’avait dit, zone rouge, zone verte. On était bien averti de ça. On était averti de grands déploiements de policiers, de grands déploiements de GRC. Je suis allé voir si les gens pouvaient circuler bien avec leur accréditation dans la zone verte. C’est tout à fait le cas», se réjouit le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

Le maire est heureux de constater que de façon générale, les citoyens ne se plaignent pas des contraintes engendrées par l’évènement.

«Les policiers sont courtois avec les gens. Les gens le vivent bien, discutent avec les policiers. La grande majorité l’apprécie, je pense.»

«Oui ça va bien. Il n’y a pas de problème», avoue un citoyen, qui s’attendait à de telles mesures. «Je vis très bien avec ça, et il faut que je sois vérifié deux fois. Ce n’est pas grave», en ajoute un autre.

À chaque jour, de nouveaux éléments de sécurité font leur apparition dans le décor charlevoisien. Par exemple, hier, on installait des barrières anti camion-bélier, sur le boulevard de Comporté. L’engin est très mobile mais une fois installé, il peut arrêter des camions de 7,5 tonnes.

Ceux qui sont également touchés par les points de contrôle des policiers, ce sont les citoyens de Saint-Irénée. Cette semaine, ils doivent par exemple faire un détour d’une dizaine de kilomètres pour atteindre La Malbaie.

«Je pense que pour la plupart des citoyens, on va peut-être limiter nos déplacements vers La Malbaie. La population de Saint-Irénée a doublé en quelques jours. On voit des équipements qu’on voit rarement. Il y a les aéroglisseurs qui sont sur la plage et il y a l’armée qui est installée par loin d’ici», énumère la mairesse de Saint-Irénée, Odile Comeau.

Après quelques jours à peine, les Charlevoisiens semblent s’adapter à tout ce déploiement.