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Fusillade à Fredericton : le Nouveau-Brunswick ébranlé

Publié le 13 août 2018 à 16:10, modifié le 14 août 2018 à 09:01

Par: CIMTCHAU

Plusieurs questions demeurent sans réponse à la suite de la fusillade survenue à Fredericton vendredi. Il est toujours difficile d’expliquer ce qui a mené un homme de 48 ans à ouvrir le feu et à tuer quatre personnes. La tragédie qui continue d’ébranler au Nouveau-Brunswick.

Matthew Vincent Raymond fait face à quatre chefs d’accusation de meurtre au premier degré. L’homme a abattu Donnie Robichaud et Bobbie Lee Wright. Les deux victimes formaient un couple depuis peu.

Les deux premiers policiers à arriver sur place ont également été mortellement touchés.

On ignore encore s’il y avait un lien entre les victimes et le présumé tireur. Une ordonnance de non publication approuvée lundi empêche aux médias de divulguer les détails de l’incident contenus dans l’acte d’accusation.

«On n’est pas habitué à cela. On voit ça se produit ailleurs, au États-Unis entre autres souvent, au Canada moins, mais trop souvent il me semble ces derniers temps, affirme le maire d’Edmundston Cyrille Simard. «On a des policiers chez nous. On sait qu’à chaque jour ils doivent faire des interventions qui ne sont pas des interventions faciles et qui pourraient dans une circonstance unique aboutir à des résultats comme ceux-là.»

Les policiers de partout interpellés

Les témoignages de sympathie pour les proches de victimes continuent d’arriver en grand nombre. Cette deuxième tragédie de la sorte en un peu plus de quatre ans au Nouveau-Brunswick affecte toute la communauté policière. «On était tous sans mots. Les corps municipaux provinciaux on est une petite famille. On se connaît tous. C’est sûr et certain que ça frappe fort», souligne Alain Lang de la Force policière d’Edmundston.

À la suite de ce drame, les forces de l’ordre sont plus unies que jamais. Des agents de partout affluent vers la capitale provinciale pour prêter main forte à leurs collègues. «On a un membre de l’équipe de dispatcher qui travaille présentement avec eux. On a quatre policiers qui sont en route aujourd’hui pour aller faire des quarts de travail, soit de soir ou de nuit pour les prochains 3-4 jours», confirme-t-il.

 

Le maire d’Edmundston, estime que l’incident doit engendrer une certaine réflexion. «Comment ça se fait qu’on arrive des fois à des situations comme celle-là. On souhaite de ce soit un épisode isolé, mais il faut aborder ses questions-là», estime M. Simard.

Les policiers qui ont perdu la vie auront droit à des funérailles régimentaires samedi.