En l’espace d’une heure, notre équipe a dénombré 17 véhicules immatriculés en Ontario sur un total de 60. Une fois entrer au Nouveau-Brunswick, les Ontariens doivent s’auto isoler lorsqu’ils visitent un membre de la famille ou pour aller à une résidence secondaire. Certaines personnes s’inquiètent que les citoyens de cette province ne respectent pas ces mesures : «Ce n’est pas tout le monde qui respecte ça, non non non. D’après moi, ça ne marchera pas leurs affaires. Je suis d’accord avec ces confinements-là. C’est temporaire dans le fond. Puis, c’est pour le bien de tout le monde. Pis je ne voudrais pas être à la place du gouvernement pour équilibrer ça.»

Si certains doivent se placer en quarantaine, d’autres personnes hors de la bulle atlantique n’ont pas à respecter cette directive.

«Des travailleurs qui ont des emplois à l’extérieur du Nouveau-Brunswick, par exemple dans le nord de l’Alberta et des choses comme ça qui reviennent au Nouveau-Brunswick. Il y a des gens qui viennent pour offrir des soins de fin de vie à un parent proche», a expliqué la députée de Madawaska-les-Lacs-Edmundston, Francine Landry.

Avec la mise en place d’une bulle avec le Témiscouata, les Québécois sont plus nombreux à se présenter à la frontière : «On s’est fait virer de bord une fois, mais on peut y aller. Il faut avoir un numéro de passe, puis on dit l’endroit qu’on va puis on doit revenir la même journée. Aujourd’hui non, mais on avait hâte que ça soit comme ça un peu parce qu’on a de la famille pis on fait toutes nos affaires ici.»

Les touristes des maritimes se font rares au Nord-Ouest. Cette région n’est pas la plus achalandée au Nouveau-Brunswick qui reçoit normalement plus de visiteurs du Québec de l’Ontario.

«On a réagi, mais c’est sûr qu’on manque définitivement qu’on manque énormément dans la région la clientèle du Québec et de l’Ontario», a affirmé la députée de Madawaska-les-Lacs-Edmundston, Francine Landry.