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Front commun contre les hydrocarbures

Publié le 17 novembre 2017 à 16:10, modifié le 17 novembre 2017 à 17:18

Par: CIMTCHAU

Plusieurs groupes syndicaux et citoyens, des agriculteurs et des environnementalistes se sont unis pour demander au gouvernement du Québec le retrait intégral des quatre projets de règlements de la Loi sur les hydrocarbures. Ils craignent les impacts que pourraient avoir les activités d’hydrocarbures sur le territoire.

«Les groupes qui ont fait cette demande-là hier représentent 1 million de personnes au Québec. On est plus la minorité que le gouvernement prétend qu’on est», dit Pascal Bergeron, porte-parole, Environnement Vert Plus.

Ils sont nombreux à avoir rallié leur voix pour passer un message au gouvernement du Québec. La CSN, la FTQ, Greenpeace et Nature Québec n’en sont que quelques-uns.

«On demande le retrait, et on pense qu’il devrait prioriser davantage de faire des règlements d’encadrements des hydrocarbures, un plan d’action, un plan de transition rapide du Québec pour transiter de l’économie du carbone et du pétrole vers une économie sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique », stipule Christian Simard, directeur général, Nature Québec.

Les groupes qui se sont mobilisés sont inquiets des impacts que peut avoir l’adoption de tels règlements.

«Nous sommes inquiets pour le secteur agricole de l’impact que ça peut avoir, fractionnement ou intervention au niveau du sol. C’est quoi l’impact que ça va avoir sur le maintien des sols agricoles», explique Marc Tétreault, directeur régional, UPA Gaspésie.

Le ministre Pierre Moreau a-t-il l’intention de répondre positivement à la demande du front commun?

«J’ai dit qu’on était disposé à discuter des mesures qui sont contenues dans les règlements. Mais, certainement que ce serait un mauvais service de rendre à tout le monde que de retirer purement et simplement les règlements», explique le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles.

« Quelqu’un qui prétend que la transition ça va se faire avec plus de pétrole ou de gaz, c’est comme un fumeur qui prétendrait qu’il arrêterait de fumer en continuant à fumer. Ce n’est pas comme ça que ça marche. T’arrêtes ou tu n’arrêtes pas. Tu ne peux pas arrêter en continuant…» dit Pascal Bergeron.

«On doit retirer les règlements actuels. S’il veut en présenter d’autres, il en présentera d’autres et on ira en véritable consultation. Pas un petit truc à la gazette officielle avec des commentaires au début qu’on pouvait seulement émettre par la poste», mentionne Christian Simard.

«À la fin des consultations, le gouvernement aura à décider si des modifications sont apportées, si on a besoin d’éclaircissement qui implique une rédaction il peut y avoir des modifications qui sont faites», ajoute Pierre Moreau.