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Fraudes PCU : Un « cauchemar » pour une charlevoisienne

Publié le 12 octobre 2021 à 16:29, modifié le 12 octobre 2021 à 16:32

Par: Jérôme Gagnon

Une jeune femme de Charlevoix fait partie des nombreuses victimes de fraude à la PCU. Un fraudeur a réclamé 4000$ en son nom en décembre dernier. Si son dossier est aujourd’hui réglé, elle a vécu un véritable cauchemar.

À la suite de cas de COVID dans son lieu de travail en décembre dernier, Émie Desmeules a décidé de demander la PCU.

« On m’a dit madame Desmeules, vous ne pouvez pas recevoir la PCU parce que votre dossier a été compromis », raconte-t-elle.

Les mois qui suivent ont été pénibles pour la jeune femme des Éboulements, qui a tenté par tous les moyens de prouver qu’elle n’avait pas reçu ces 4000$.

« J’ai manqué trois jours complets de travail et j’ai passé environ 20 à 25 h de travail à passer des journées complètes à avoir une ligne donc je t’ai mis en attente pour des fois des durées de 6h de temps avant de parler à quelqu’un », déplore la femme.

Une situation stressante, alors qu’elle multiplie les appels à l’Agence du revenu du Canada.

« C’était tout le temps transmettre un numéro, J’ai appelé à ce numéro-là fallait que j’appelle à un autre numéro ensuite, c’était vraiment épouvantable. J’avais l’impression qu’il n’avait pas de fin », dit-elle.

Ce n’est qu’au début septembre qu’elle a vu la lumière au bout du tunnel. Neuf mois à vivre un véritable calvaire. Un non-sens pour elle et sa mère.

« Au nombre de fois que j’ai pleuré parce que j’appelais puis ça prenait des 6h de temps que je devais être en ligne en même temps que mon école », ajoute Émie Desmeules.

« Je me sentais impuissante autant qu’elle qui se sentait toute dépourvue face à la situation tout ce que je pouvais lui dire ce n’est pas lâcher qu’un moment donné que la lumière allait arriver au bout du tunnel », mentionne sa mère Patricia Audet.

Les deux femmes demandent que les procédures en cas de vol d’identité soient simplifiées.

« Quand il y a des fuites de données comme ça , ça serait important de se faire avertir parce que moi si je n’avais pas manqué du travail au mois de décembre jamais je n’aurais su que mes informations avaient été compromises », indique la jeune femme.

Seule consolation, l’institution financière d’Émie Desmeules l’a indemnisé pour les journées de travail qu’elle a dû manquer.