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Fonderie Poitras : une première cohorte de diplômés

Publié le 3 juin 2023 à 16:18, modifié le 6 juin 2023 à 08:49

Par: CIMTCHAU

L’expérience d’une première cohorte d’employés de la Fonderie Poitras a été officiellement reconnue par le ministère de l’Éducation. Huit travailleurs ont reçu un diplôme d’études professionnelles grâce au programme de reconnaissances des acquis du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.

Lise Fournier, 61 ans, n’a pas fait long feu sur les bancs d’école.

« Moi je n’ai pas beaucoup d’années scolaires; je n’ai même pas un secondaire un », avoue-t-elle.

Ce qui ne l’a pas empêché d’obtenir un diplôme d’études professionnelles d’opérateur d’équipement de production.

« C’est la fierté d’avoir été chercher un diplôme, surtout à mon âge! », s’exclame la nouvelle diplômée.

La remise des diplômes a été rendue possible grâce à un programme de reconnaissance des acquis du CSS Côte-du-Sud.

« Le principe numéro 1 de reconnaissance des acquis est de ne pas réapprendre ce qu’on connaît déjà. Donc pour des travailleurs expérimentés comme on avait ici, ils ont fait une formation dans l’espace de quelques semaines », explique Marc-André Boucher, conseiller en formation au Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud.

« Mon but c’était de faire reconnaître les formations qu’on avait à l’interne, de faire reconnaître les compétences de nos gens », affirme Katy Deblois,  directrice des ressources humaines, Fonderie Poitras ·

Les cours sont offerts dans le milieu de travail par le département de Services aux entreprises. La formation a été élaborée à l’interne et est faite sur mesure en fonction des acquis des employés.

« On y va vraiment avec une analyse des besoins. Chacun a déjà des acquis et certains doivent aller chercher une petite formation, donc c’est pour ça qu’ils ont chacun un parcours individualisé », indique Marc -André Boucher.

En bout de piste, les employés reçoivent un diplôme, mais aussi une bonne dose de fierté personnelle.

« C’est surtout la fierté de l’avoir : dans mon travail ça ne change pas grand-chose, parce que c’est toujours la même chose qu’on fait! », s’exclame Lise Fournier.

« C’est sûr que présentement il n’y a pas de hausse salariale », fait remarquer Katy DeBlois.

Après le succès de cette première expérience, la Fonderie Poitras envisage déjà de récidiver dès cet automne avec une deuxième cohorte.