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Festi-Plage: Plusieurs allégations d’agressions sexuelles circulent sur les réseaux sociaux

Publié le 5 août 2022 à 16:44, modifié le 5 août 2022 à 16:57

Par: Patrick Giguère

Au moins deux personnes ont porté plainte aux autorités pour de possibles agressions sexuelles survenues la semaine dernière en marge du Festi-Plage en Gaspésie, a appris Le Journal de Montréal. Pour le mome, la Sûreté du Québec ne confirme pas ces informations mais assure qu’elle valide certaines informations.

Ce qui devait être une soirée réjouissante se serait transformée en véritable cauchemar la semaine dernière, pour plusieurs participants de la 16e édition du Festi-Plage de Cap-d‘Espoir, à Percé. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes n’ont pas hésité à raconter les histoires sordides dont ils ont été témoins ou qu’ils ont eux-mêmes vécus. Une femme affirme être la quatrième de six à avoir été prise en charge par des paramédics après avoir été droguée, lors de la soirée du mercredi.

Des cas d’agressions sexuelles, d’overdoses et le phénomène de la «piqûre challenge»  font  partie de la liste des crimes allégués qui ont circulées sur internet. Une méthode qui consiste à administrer du GHB à l’aide d’une seringue sans que la victime s’en aperçoive pour ensuite l’agresser. Le Centre d’Aide et de Lutte contre les Agressions à Caractère Sexuel de la Gaspésie invite les victimes potentielles à ne pas hésiter à aller chercher de l’aide.

«C’est vraiment important de ne pas rester seul avec ça. On sait que les victimes peuvent vivent beaucoup de honte et confusion. On sait qu’avec la drogue du viol, les gens peuvent vivre des blackouts ou des trous de mémoire. Ce n’est pas une obligation de porter plainte pour venir chercher de l’aide», souligne Christelle Parker, intervenante sociale.

CHAU-TVA a aussi mis la main sur une courte vidéo où l’on voit un agent de sécurité assener de violents coups de poing à un homme au sol. Il nous a cependant été impossible d’obtenir la version des faits de l’agence qui assurait la sécurité du site.

Par communiqué, l’organisation du Festi-Plage dit prendre la situation très au sérieux et condamne vivement les événements. Les responsables affirment avoir rehaussé leur budget pour mieux répondre à l’augmentation du nombre de festivaliers. Mais l’embauche d’agents de sécurité supplémentaire, la réduction des heures du festival et une présence policière accrue ne semble pas avoir eu l’effet escompté.

« Le Festi-Plage est un événement festif et condamne l’usage de violences physiques, sexuelles et de drogues. L’organisation invite quiconque qui aurait été victime ou témoin d’incidents lors de la 16e édition à contacter la Sûreté du Québec. L’organisation collaborera avec les autorités policières et sanitaires et entend réaliser, comme à l’habitude, un post mortem exhaustif afin de bonifier les mesures de prévention et de sécurité, le cas échéant. Déjà, des pourparlers sont en cours avec les représentants du CISSS de la Gaspésie afin d’établir un partenariat en vue de la 17e édition», peut-on lire dans la publication Facebook.

«Il ne faut pas minimiser non plus des dénonciations ou des ouï-dire sur les réseaux sociaux. (…) Si vous partez dans un festival, dans un party, assurez-vous d’être ensemble. Si vous voyez votre ami partir avec quelqu’un, assurez-vous que votre ami est en sécurité ». ajoute Mme Parker.

À l’heure actuelle, le Directeur des poursuites criminelles et pénales ne détient aucune information publique relativement à ces événements, mais la Sûreté du Québec confirme être au courant de la situation et valide certaines informations.

Le Festi-Plage assure qu’il collaborera avec les autorités policières.