«Est-ce que les citoyens, la vie et la santé des citoyens du Nouveau-Brunswick valent seulement de l’argent pour le gouvernement conservateur de Blaine Higgs», a lancé le Porte-parole de l’opposition en santé, Jean-Claude D’Amours.

C’est la question soulevée par l’opposition après avoir consulté ces chiffres non dévoilés par Fredericton.  Les libéraux ont dû effectuer une demande d’accès à l’information pour obtenir ces données.

«Ç’a été le seul moyen pour sortir les faits ou en tout cas une portion des faits. On devait se fier justement jusqu’à là à l’information le ministère, le ministre de la Santé et le premier ministre avaient partagé présenté à la population. Et clairement ces informations étaient incomplètes», a expliqué le Porte-parole de l’opposition en santé, Jean-Claude D’Amours.

La cinquantaine de vies sauvées durant ces six dernières années démontre l’importance de garder la salle d’urgence ouverte la nuit, selon l’ancien président du comité communautaire de l’hôpital régional de Grand-Sault, Guildo Godbout : «Si on peut les sauver, c’est ça les bonnes nouvelles. On va continuer à se battre pour maintenir nos services d’urgences de Grand-Sault. On en a besoin.»

Rappelons qu’en février, le gouvernement provincial avait l’intention de fermer six urgences la nuit. Des consultations étaient également prévues entre les dirigeants municipaux et Fredericton, après que le gouvernement ait fait marche arrière. Des rencontres qui n’ont pas encore eu lieu.

«Ç’a été impossible de le faire. Je souhaite que si qu’il y a des élections précipitées, qu’on devrait avoir des rencontres précipitées aussi», a mentionné le maire de Grand-Sault, Marcel Deschênes.

Le premier ministre envisage aussi de déclencher des élections provinciales lors des prochaines semaines, pour obtenir entre autres, un gouvernement majoritaire. L’opposition craint de voir Blaine Higgs revenir à ses premiers plans de la réforme en santé.