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Femmes victimes de violence : les maisons d’hébergement manquent d’argent au Nouveau-Brunswick

Publié le 23 février 2023 à 17:12, modifié le 23 février 2023 à 17:12

Par: Honorine Ngountchoup

Les femmes victimes de violence vivent des situations précaires et nécessitent toute l’empathie que la société peut leur offrir. Mais les organismes qui les accueillent connaissent de grandes difficultés financières depuis des années.

« On a eu une augmentation des octrois budgétaires en 15 ans à peu près donc chaque année on a un très gros déficit.» dit Nadia Losier, directrice d’Accueil Sainte-Famille.
« Le sous financement puis le stress financier, puis la capacité d’opérer est quelque chose qui revient tout le temps, tout le temps, tout le temps.» décrit Catherine Roy Comeau.

À l’Accueil Sainte-Famille à Tracadie, on considère que les mécanismes de financement mis en place ne fonctionnent pas.
« Précovid on avait des déficits de 60 000 à 75000 dollars. Ce n’est plus viable. Donc faut vraiment, suite à nos levées de fonds qu’on fait chaque année, c’est déjà des campagnes de financement, des grosses campagnes c’est 100 000. Fait qu’il va nous manquer de l’argent à quelque part.» décrit Nadia Losier.
« Ils vont fonctionner avec uniquement le financement provincial ainsi que la philanthropie ou d’autres types de financement, ce qui n’est pas quelque chose de stable on s’entend bien là. » explique Catherine Roy Comeau, coordonnatrice du Réseau des services pour victimes de violence du Nouveau-Brunswick.

Depuis les deux dernières années, les hébergements ont survécu avec l’aide du fédéral par un financement spécial lié à la COVID. Dès septembre prochain, ces fonds ne seront plus disponibles.
« On aurait à choisir quel service il faut vraiment donner pour les femmes victimes.» (…). Il va falloir couper dans les services. Fait que vraiment, faut que le gouvernement provincial nous appuie dans le futur rapproché.» dit Nadia Losier.
« On demande tout de suite la coalition et le réseau on demande le gouvernement provincial, le gouvernement Higgs de nous rencontrer, puis d’avoir des discussions. Ça fait longtemps qu’on travaille dans le silence et aujourd’hui on ne peut plus travailler dans le silence.» déclare Donna Cormier-Pitre, directrice générale de la Maison Notre-Dame.

Dans une déclaration écrite, le ministère du Développement social dit être conscient du rôle important que jouent les maisons de transition. Il déclare soutenir les services des hébergements en versant 3,87 millions de dollars chaque année. Il continuera à collaborer pour s’assurer que les ressources soient disponibles pour ceux qui en ont besoin.