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Femmes en affaires Nouveau-Brunswick se spécialise pour optimiser l’offre de services dédiés aux femmes entrepreneures de la province

Publié le 24 août 2019 à 10:51, modifié le 24 août 2019 à 10:51

Par: Communique de presse

Femmes en affaires Nouveau-Brunswick (FANB) bonifie son offre de services avec des ressources spécialisées bilingues pouvant encore mieux répondre aux besoins des femmes entrepreneures actuelles et futures.

FANB est le premier point de service desservant l’ensemble des collectivités (autant rurales qu’urbaines) de la province pour soutenir la réussite de l’entrepreneuriat féminin. L’organisme offre maintenant des conseils en affaires dans des champs de compétences spécifiques, tels que le démarrage d’entreprise, la croissance d’entreprises existantes, ainsi que le commerce international. Une agente de développement spécialisée dans l’un ou l’autre de ces domaines respectifs est désormais en mesure d’aider les femmes entrepreneures à atteindre leur plein potentiel en leur fournissant des conseils et des services de qualité, novateurs et complets.

En nouveauté, un comité consultatif composé de femmes entrepreneures provenant des quatre coins de la province assure la gouvernance de FANB. Katherine Lanteigne, directrice de FANB, était fière de présenter les membres de son équipe ainsi que les membres du comité consultatif. « Il est important de comprendre l’entrepreneuriat féminin pour intervenir auprès de notre clientèle afin de maximiser le développement des aptitudes en leadership qui sont nécessaires en affaires. Notre plan de travail permettra d’affronter les obstacles ou les barrières que les femmes peuvent rencontrer dans leur parcours. Nos agentes de développement, conjointement avec notre comité consultatif, ont fait un travail remarquable pour cibler les actions que FANB entreprendra dans les prochains mois, » d’affirmer Katherine Lanteigne, directrice de FANB, lors d’une conférence de presse rassemblant les leaders du milieu de l’entrepreneuriat au Planet Hatch aujourd’hui.

« Les femmes entrepreneures font face à des obstacles uniques pour accéder au capital, aux chaînes d’approvisionnement et aux programmes d’exportation comparativement aux hommes, »  de dire Matt DeCourcey, secrétaire parlementaire du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et député de Fredericton. « Je suis heureux que le gouvernement du Canada, par l’entremise de l’APECA, appuie les efforts de Femmes en Affaires Nouveau-Brunswick pour faire croître les entreprises appartenant à des femmes dans notre région. La participation pleine et égale des femmes à l’économie est essentielle à la compétitivité du Canada. »

« Nous avons une vision ferme quant à l’apport des femmes entrepreneures pour le développement des collectivités du Nouveau-Brunswick. Les femmes chefs d’entreprise forment une communauté dynamique et active qui renforce l’économie de notre province. Faire connaître aux femmes les occasions de croître, les moyens qui s’offrent à elles et les avantages de perfectionner leurs connaissances sont des incitatifs qui contribuent à leur réussite. Le Nouveau-Brunswick a un grand besoin de voir prospérer les femmes en affaires si nous voulons que nos économies locales puissent se développer pleinement, » de déclarer Jocelyne Landry, présidente du comité consultatif de FANB.

L’entrepreneuriat féminin en statistique :

  • Au Canada, 85 % des femmes révèlent un intérêt pour démarrer une entreprise;
  • Les femmes propriétaires d’entreprise détiennent, en moyenne, moins d’années d’expérience en gestion que les hommes (alors qu’elles sont très instruites, avec une grande majorité détenant un diplôme collégial ou universitaire);
  • Elles ont fortement tendance à privilégier le service de détail et le secteur des services;
  • Elles vont gagner 58 % de moins que les hommes lors de la phase de démarrage, ont tendance à ne pas s’incorporer et opèrent seules;
  • Sur le plan des exportations, les femmes propriétaires d’entreprises sont en moyenne moins susceptibles de participer au commerce international que leurs homologues masculins. Pour les entreprises dont 25 % ou plus de la clientèle est à l’étranger, 31,7 % sont dirigées par des femmes et 37 % par des hommes;
  • 35,9 % des nouvelles entreprises appartenant à des femmes sont engagées dans l’innovation, contre 44 % des entreprises appartenant à des hommes.