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Examen des infirmières : le temps presse

Publié le 21 juin 2018 à 15:07, modifié le 21 juin 2018 à 15:07

Par: CIMTCHAU

Le dossier de l’examen des infirmières avance au Nouveau-Brunswick.

Après avoir reçu l’appui de quatre organismes, dont le Réseau de santé Vitalité, les infirmières diplômées ont appris qu’il y avait une ouverture du côté du gouvernement pour un examen d’entrée francophone. Le ministre de la Santé va créer un comité de travail pour régler le problème. « C’est l’Association des infirmières du Nouveau-Brunswick qui a le droit final sur l’accréditation de la profession infirmière. Ce n’est pas le ministère de la Santé. Nous sommes en train de jouer un rôle de facilitateur », explique le ministre de la Santé du Nouveau-Brunswick, Benoît Bourque.

Pour l’infirmière diplômée de Tracadie, Pamela St-Cœur Leclair, l’intention du gouvernement est bonne, mais elle veut que le premier ministre prenne position. « On s’entend qu’un examen ne va pas être créé dans les prochains mois. Ça peut prendre vraiment du temps. Ça prend une proposition pour nous qui est dans l’attente », dit-elle.

Un rapport de la commissaire aux langues officielles indiquait, le mois dernier, que les infirmières francophones de la province étaient défavorisées. L’examen d’entrée à la profession est anglophone et mal traduit. « Il n’y a aucun matériel en français disponible pour nous. Malgré les trois ans qui viennent de s’écouler, il n’y en a pas plus qui a fait son apparition », affirme Pamela St-Cœur Leclair.

Il faut faire vite puisque le droit de pratique des diplômées de 2015, les premières à subir le test anglophone, expirera le 31 juillet prochain. « Si on n’a pas, d’ici là, réussi l’examen NCLEX, on ne pourra jamais pratiquer notre métier d’infirmière », exprime Pamela St-Cœur Leclair.

« Nous sommes conscients que le temps est un enjeu et nous nous activons ardemment là-dessus », ajoute Benoît Bourque.

Quatre institutions ont récemment appuyé les infirmières. C’est le cas du Réseau de santé Vitalité qui a une pénurie de main-d’œuvre. « Nous sommes en juin et nous avons encore une soixantaine de postes ouverts pour des infirmières à temps complet », mentionne le PDG, Gilles Lanteigne.

91 % des francophones ont réussi l’examen en 2014. Un taux qui est passé à 32 % en 2015, après que l’examen américain ait été mis en place.