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Engouement pour la cueillette de fraises

Publié le 15 juillet 2020 à 16:54, modifié le 15 juillet 2020 à 16:54

Par: CIMTCHAU

Malgré la chaleur en ce début de saison, la cueillette de fraises connaît un départ de lion dans une fraisière de Grande-Anse. Le propriétaire a même dû fermer l’accès à ses champs pour qu’ils puissent se rétablir.

Des champs de fraises vides ; quelque chose qu’on voit très rarement à ce temps-ci de l’année. Étrangement, c’est synonyme d’une saison achalandée pour Reno Poirier agriculteur et sa famille.

«Aujourd’hui, nous avons été obligés de fermer nos champs de cueillette parce qu’hier la clientèle était en abondance, dit-il. C’était une journée record pour la clientèle. Donc, on est obligé de laisser nos champs une chance pour murir, parce que tous nos champs étaient ramassés hier. […] On aimerait être capables de leur en offrir plus, mais on est en rupture de stock à tous les jours.»

«Oui, cette année, c’est assez fou comme saison. Le fait de la COVID-19 je pense que ça a ramené les gens beaucoup vers le local», ajoute son fils Frédéric, qui travaille avec lui.

Ce succès aurait pu ne pas avoir lieu, puisque la météo apporte son lot de perturbations cette année.

«C’est une saison je dirais un peu différente des autres, ajoute Reno Poirier. On a eu beaucoup de temps sec. On a été obligé d’irriguer, mais ça ne compense pas tout. Après ça, les grosses chaleurs qu’on a eues. Les fraises se sont mises à mûrir plus vite au lieu de grossir.»

«Peut-être qu’on en a eu un peu moins. Elles sont peut-être moins grosses que les années précédentes, mais on parle quand même d’une belle grosseur», explique sa soeur, Sophie Poirier.

Alors que les touristes sont moins nombreux, Sophie Poirier remarque que les boîtes de fraises à emporter sont plus populaires qu’à l’habitude. «Maintenant aussi, la population est beaucoup plus âgée, alors on remarque qu’il y a beaucoup de demandes pour les fraises déjà cueillies. Je veux dire, les gens sont au rendez-vous. La demande est là, le soleil est là.»

Les Poirier peuvent se trouvent chanceux cette année. Contrairement à d’autres fraisières, leurs plants n’ont pas gelé en début de saison, et les travailleurs étrangers sont enfin là pour aider les employés. «Ils sont arrivés plus tard qu’à l’habitude malheureusement, mais on n’a pas le choix de faire avec. Malgré tout, on s’est remonté les manches et on l’a eu», lance fièrement Frédéric.

Même a période de cueillette est suspendue sur les terres de Légumes chez Reno, elle devrait reprendre dans les prochains jours.