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Enfin de la bière dans les épiceries au Nouveau-Brunswick

Publié le 31 octobre 2019 à 12:51, modifié le 31 octobre 2019 à 13:42

Par: CIMTCHAU

C’est finalement ce matin que la bière a fait son entrée dans les épiceries du Nouveau-Brunswick. Dès aujourd’hui, les consommateurs pourront se procurer les produits à l’unité et des emballages de six dans les supermarchés.

Tôt mercredi matin, cet employé d’épicerie s’affairait à remplir les étalages laissés vides pour l’arrivée de la bière. «Le mot qui me vient en tête c’est enfin. Spécialement pour nous on est à la frontière du Québec on a beaucoup de touristes qui passe, qui entrent et qui nous demande elle est où notre section d’alcool», affirme le copropriétaire de IGA Supermarché Donat Thériault ltée, Daniel Thériault.

Après le vin, c’est donc au tour des canettes de bières et des prêts à boire d’être disponibles dans les supermarchés. «Après avoir écouté les demandes et les besoins de nos consommateurs, il est paru évident que les clients voulaient vraiment de la commodité et de l’accessibilité», explique le spécialiste des relations publiques pour Alcool NB, Thomas Tremblay.

L’initiative permettra de mettre en valeur les produits locaux. «C’est une excellente nouvelle. Ça fait longtemps qu’on attend ça, vraiment agrandir les possibilités de distribution des produits à travers le Nouveau-Brunswick. C’est vraiment extraordinaire», commente le directeur général des Brasseurs du Petit Sault, André Léger.

«On sait que la bière, surtout les microbrasseries c’est de plus en plus populaire. Un bon steak, un morceau de saumon, une bière, on veut faire un jambon. On peut faire beaucoup de mise en marché croisé avec nos produits alimentaires», partage M. Thériault.

Pour l’instant, seul la « cream ale Snap Dicky » de la brasserie d’Edmundston sera disponible. Ce nouveau marché représente un défi de taille pour les plus petits producteurs. «On n’a aucune idée ça va être quoi la demande. Donc, il faut vraiment s’adapter. La dernière chose qu’on veut avoir c’est des ruptures de stock», assure M. Léger.

66 épiceries ont obtenu le droit de vendre les produits alcoolisés. Les propriétaires de dépanneurs souhaiteraient qu’un jour la règlementation soit élargie.  «C’est quelque chose qu’on aimerait avoir et qu’on aimerait avoir quand même assez vite», affirme le propriétaire d l’Épicerie chez ti-Marc, Marc Albert.

Un nombre restreint de produits sont offerts présentement, mais cela pourrait évoluer selon la demande.