Hausse du coût de la vie, augmentation du taux directeur et des taux hypothécaires, la seule chose qui ne bouge pas, ce sont les salaires. L’endettement préoccupe les Canadiens et mettre de l’argent de côté devient un défi. Un sondage d’Equifax révèle que 53 % des répondants à l’échelle canadienne se disent très anxieux de leur niveau d’endettement personnel. L’inflation commence à avoir un effet domino et l’étau financier se resserre sur les ménages. Les consommateurs ont moins d’argent dans leur poche et ils se privent plus. Il se restreignent principalement sur les sorties au restaurant et sur les dépenses luxueuses. Je vous laisse entendre les commentaires de la population.

« Je te dirais queue en général oui. Le plus possible, mais, on on a pas le contrôle sur les prix en général. »

« Je ne me prive pas mais ça coûte beaucoup plus cher. Simplement, on n’en met moins de côté et on vis le présent, on ne peut pas vivre le futur. »

« C’est sûr que il faut faire attention parce qu’on a plus les moyens que l’on avait à la retraite. »

Cela aura nécessairement un impact sur une variété de commerces tant que les salaires n’augmenteront pas. Faire un budget devient de plus en plus compliqué et Équifax laisse entendre que les citoyens consultent leur pointage de crédit plus fréquemment. En Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine, l’Institut statistique du Québec démontre que le marché immobilier suit la tangente de la crise inflationniste, et conséquemment celle de l’endettement aussi. Depuis la dernière année, la vente de maison à diminuer de 23,3% dans la région administrative. Pour ce qui est des transferts de propriété, on assiste à une baisse de 16,5% et à une diminution de 8,1% pour le nombre d’hypothèques.

D’ici là le gouvernement de François Legault espère alléger la population en offrant de 400 à 600$ pour les personnes gagnant moins de 100 000$ par année. Des chèques de 2000 $ seront également offerts aux aînées de 70 et +.