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Embarcation autonome problématique sur la Bonaventure

Publié le 3 août 2020 à 16:20, modifié le 3 août 2020 à 16:25

Par: CIMTCHAU

Comme partout en Gaspésie l’affluence de touristes est en forte hausse sur la rivière Bonaventure. Les citoyens qui apportent leurs propres embarcations causent toutefois un certain problème.

Les touristes sont bel et bien présents cet été sur la rivière Bonaventure ce qui initialement est bien accueilli par la population et les organismes avoisinant la rivière.

« On a un très bel été, on est content d’accueillir les pêcheurs. On vient de faire le décompte de mi-saison dans la dernière semaine de juillet. Beaucoup de grands saumons à rivière, beaucoup de madeleinot, de petits saumons, donc ça regarde bien pour la reproduction du saumon à l’automne », estime le directeur général de la ZEC de la rivière Bonaventure, Ronald Cormier.

Le phénomène grandissant de l’autonomie d’embarcation demeure toutefois un inconvénient de taille, selon monsieur Cormier.

« Ils ne connaissent pas les petites consignes qu’on s’est données entre les intervenants. Les heures de déplacements , les lieux à fréquenter, le respect entre les usagers, donc cette année c’est le défi comme en Gaspésie on note une augmentation importante du tourisme »

Les déchets ne sont malheureusement jamais loin de la présence humaine.

« On a constaté la présence de beaucoup de déchets dans la rivière donc suite à des renversements de personnes, il y a des cannettes, des gougounnes. On a noté toute sorte d’éléments qu’on a réussi à sortir de la rivière », remarque monsieur Cormier.

Cette hausse notable de déchets et de non compréhension des consignes donne lieu a des pistes de solutions envisagées par les différents partenaires de la région.

« On s’est associé aussi au CIRADD, le centre de recherches du cégep de Carleton, pour essayer d’avoir des éléments qui vont nous aider à déterminer c’est quoi l’impact de chacune de nos activités, les limites à ne pas dépasser pour la préservation de l’environnement et le développement socio-économique de cette magnifique rivière », conclut monsieur Cormier.

Plusieurs pêcheurs rencontrés désirant garder l’anonymat ont déploré le manque de réglementation permettant un retour plus équitable entre le divertissement et la pêche.