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Embâcle à surveiller à la rivière Restigouche

Publié le 17 avril 2019 à 16:49, modifié le 17 avril 2019 à 16:49

Par: CIMTCHAU

L’embâcle qui isolait neuf personnes hier soir dans le secteur de la Matapédia à la rivière Restigouche n’est toujours pas dégagé pour le moment. En revanche, le niveau de l’eau a baissé au courant de la nuit permettant à la circulation locale de circuler sur le chemin Riverside. La situation est surveillée de près.

La montée des eaux préoccupe la municipalité qui préfère être sur le mode préventif. Des liens sont établis sur le terrain ainsi qu’avec la sécurité civile pour surveiller les éventuels mouvements de glace. Les neuf personnes qui étaient isolées hier par le chemin Riverside peuvent maintenant circuler avec prudence.

«Pour le moment tout est stable. Le fait que ces gens-là soient isolés, c’est vraiment la route qui est inondée et ce n’est pas les maisons. Ils vivent encore dans leur maison et on garde contact avec eux. C’est vraiment une question de route parce que la route est un petit peu plus basse et l’eau embarque dans ce secteur-là », mentionne la mairesse de la municipalité de Matapédia, Nicole Lagacé.

Selon la mairesse, les conditions d’une année à l’autre sont tellement changeantes qu’il est difficile de garantir quoi que ce soit. La débâcle, la température, les conditions météorologiques et particulièrement la pluie ont un grand rôle à jouer sur la montée des eaux. De son côté, l’aéroglisseur de la garde côtière canadienne a débuté son opération de déglaçage sur la rivière Restigouche ce matin. Sa présence est rassurante pour la municipalité puisqu’elle a été d’une grande aide par les années passées. Les conditions sont à surveiller et la municipalité est préparée à toutes les éventualités avec son poste de coordination.

«Advenant le cas où ça devient problématique, on le sait plusieurs heures d’avance, donc on ouvre le poste de coordination, on met les gens en place et on informe la population. On a aussi une page Facebook sur laquelle on peut publier, mais généralement, on s’assure de communiquer directement avec chacune des personnes qui sont à risques», ajoute-elle.