Claudie Thériault, native de Saint-Clément, est infirmière auxiliaire de formation. Toutefois, elle est présentement éducatrice en garderie.

« On a eu un avis de recherche par la poste de la Baleine Bricoleuse, qui disait qui recrutait des gens pour des services de garde dans le fond, fait qu’on s’est informé et on a trouvé l’idée intéressante. C’était convenable pour nous d’avoir un horaire avec nos fins de semaine. », a expliqué l’ex-infirmière.

Une autre travailleuse de la santé, Joëlle Malenfant, a fait la même transition.

« Moi c’était une question, comme Claudie, d’horaire. Ce n’est pas le métier qu’on n’aimait pas, c’est vraiment l’horaire. 45 minutes versus ici, 4-5 minutes. Je pars de chez nous et je monte la côte. Ma voiture n’a pas le temps de réchauffer.», a confié Joëlle Malenfant.

C’est donc dire que les 12 jeunes sont entre bonnes mains, avec ces deux femmes qui sauront quoi faire si un enfant se blesse! Les parents poussent aussi un soupir de soulagement.

«Une heure aller-retour le matin, une heure aller-retour le soir. Ça l’air de rien, mais tu fais comme 11h, 10h par semaine, 5-600 kilomètres justes pour venir porter à la garderie.», racontait Frédéric Bouchard, citoyen de Saint-Clément et père d’une jeune.

Les tout-petits y trouvent leur compte.

«C’est pour ça que quand les projets pilotes en communauté sont arrivés, ça été merveilleux. On a pu trouver un hybride.», a expliqué Laurie Vaillancourt, directrice générale de la Baleine Bricoleuse. 

Saint-Clément est loin d’être une municipalité vieillissante. Deux commerces ont été rachetés par de jeunes entrepreneurs dernièrement.

«Nous on est conscient qu’on est la municipalité avec la moyenne d’âge la plus basse dans les Basques et qu’y’a vraiment une demande de place en garderie en ce moment. », a soutenu Camilo Céré Escribano, agent de développement de la municipalité de Saint-Clément.

« On veut que le monde continue d’acheter à Saint-Clément et la vie sociale de Saint-Clément. La garderie, c’est important. », a laissé entendre le maire de la communauté, Gabriel Belzile.

Victime de son succès, il y a déjà 12 jeunes sur la liste d’attente.