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Edmundston : un projet-pilote pour prévenir la violence amoureuse

Publié le 1 mai 2023 à 16:40, modifié le 1 mai 2023 à 16:40

Par: Mylene Thomas

Un projet-pilote a été mis sur pied à Edmundston pour prévenir la violence amoureuse chez les adolescents. Le but : outiller les élèves de 10e année de la Cité des Jeunes A.-M.-Sormany, pour qu’ils puissent entretenir des relations de couple saines.

Le projet XOX propose des sessions virtuelles aux jeunes. L’objectif : les sensibiliser sur les conséquences de la violence amoureuse. «Avec la nouvelle réalité les nouvelles télécommunications on croyait que la matière a enseigné était vraiment bonne.  C’est pour donner les outils nécessaires aux jeunes afin qu’ils prennent de bonnes décision» explique la policière communautaire, Tonia Roussel.

En classe, une trentaine d’élèves visionnent différentes séquences vidéo, en présence d’un membre de la Force policière d’Edmundston et un intervenant social de l’Escale Madavic.

« On peut parler de voies de faits, de harcèlement on peut parler même de sextage, qui devient de la pornographie juvénile» dit Tonia Roussel.

«Oui il y a des enfants dans notre région qui vivent de la violence sexuelle physique aussi à cette heure psychologique» expose Chad St-Onge, travailleur social.

Et la plupart des adolescents découvrent les formes de violence et ce que cela implique si la relation est en réalité malsaine : pression, contrôle, humiliation. «On a plus compris comme on a eu de vraies explications et ça nous aide pour plus tard s’il arrive quelque chose comme ça.»«C’était expliqué comme clairement puis c’est de bonnes ressources comme dans le futur puis même aujourd’hui» expriment des étudiantes.

Il s’agit d’une session d’une heure sur la tablette électronique.  Sur la vidéo, c’est un jeune couple dont la relation se détériore. Chaque élève répond aux questions en fonction du scénario et doit être capable d’identifier les limites d’un comportement violent.   « S’ils posent des questions sur un tel sujet et qu’ils ont besoin de plus d’informations, on va s’enligner par là» raconte la policière.

Après la présentation, les intervenants restent disponibles pour écouter les jeunes.  «C’est sûr qu’on les accueille et on essaye de les aider dû meilleur qu’on peut» ajoute le travailleur d’Escale Madavic.

Le projet sera de retour à chaque année et devrait s’étendre à d’autres écoles de la province.