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Du soutien financier pour la santé mentale des producteurs agricoles

Publié le 31 mai 2020 à 12:00, modifié le 31 mai 2020 à 10:00

Par: Communique de presse

Préoccupés par le bien-être des producteurs agricoles, le député fédéral de Rimouski-
Neigette – Témiscouata – Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, et sa collègue d’Avignon – La Mitis – Matane – Matapédia, Kristina Michaud, viennent de conclure une entente avec la Fédération de l’UPA du Bas-Saint-Laurent afin de contribuer financièrement à l’embauche de travailleurs de rang, un à l’est et l’autre à l’ouest de la région.

Ces personnes auront pour mission d’intervenir auprès des producteurs agricoles en difficulté, particulièrement ceux qui connaissent de la détresse psychologique. Sous la supervision de l’organisme Au coeur des familles agricoles, financé par le ministère de la Santé du Québec, les titulaires s’assureront non seulement de répondre aux situations de crise, mais aussi d’organiser des conférences, rencontres ou forums de discussion et de tenir la veille d’une ligne d’urgence.

« Je reçois régulièrement des témoignages de producteurs agricoles au bout du rouleau », rapporte le député Blanchette-Joncas, qui a eu l’occasion de le faire savoir récemment lors d’une intervention bien sentie à la Chambre des communes.

« Comme leurs confrères de l’ensemble du Québec, nos producteurs, en grande partie dans le secteur laitier, ont encaissé durement l’impact des accords commerciaux signés successivement avec l’Union européenne, les États-Unis et le Mexique, sans avoir obtenu pleinement compensation. En plus de la pandémie, ils ont subi deux étés successifs de temps très sec, ce qui en a ébranlé plus d’un », rappelle monsieur Blanchette-Joncas.

Selon Kristina Michaud, les agriculteurs n’ont pas le réflexe de se déplacer pour obtenir de l’aide en santé mentale. « Un producteur sur dix dit avoir eu des pensées suicidaires au cours de la dernière année, c’est non négligeable! Le fait que les travailleurs de rang se rendent auprès des agriculteurs est tout à fait essentiel. Ils sont débordés de travail. Croyezvous qu’ils vont prendre le temps de se déplacer pour aller voir un psychologue ou un psychiatre? » demande la députée d’Avignon – La Mitis – Matane – Matapédia.

« Les producteurs sont des passionnés et des travaillants. Ils vont souvent au-dessus de leurs limites et ils tendent à négliger leur bien-être et leur santé mentale. C’est pourquoi permettre à un agriculteur de joindre son travailleur de rang en tout temps, je crois fermement que ça les sécurise », ajoute Kristina Michaud.

Pour sa part, le président de l’UPA Bas-Saint-Laurent, Gilbert Marquis, accueille avec grande satisfaction cette entente. « Le travailleur de rang est une clé maitresse pour le soutien de la santé psychologique de nos producteurs et productrices agricoles. Il agit en prévention tout en facilitant les interventions et il brise l’isolement des personnes en situation de détresse. »