Le conseil d’administration des Métis a décidé de prendre la cause d’un pêcheur de leur communauté comme exemple devant la justice. Ils ont entrepris des recherches et fait des tests d’ADN pour démontrer que le peuple Métis de la Gaspésie doit bénéficier des droits territoriaux au même titre que les autochtones.
« Le temps est venu de prendre notre place. Les gouvernements ont fondé les réserves pour nous faire disparaître. Si tu n’es pas sur une réserve indienne tu n’existes pas. » déclare Benoît Lavoie, Grand-Chef, Nation Métisse du Soleil Levant.

La cour a rejeté les recherches préliminaires déposées par le conseil d’administration, car elle ne reconnait pas l’expertise de tous les témoins avancés par la nation.
« À travers d’une généalogie tu racontes l’histoire d’un peuple. Il n’est pas historien, il ne peut pas raconter l’histoire d’un peuple. Ça c’est toute de la magouille politique pour nous faire perdre notre crédibilité. À chaque fois qu’on est devant les tribunaux, on est condamné sans procès. » déplore Benoît Lavoie.

Mais les Métis ne comptent pas s’arrêter en chemin.
« Ils pensent qu’on va abandonner, arrêter les poursuites, non! On va aller au bout de la ligne. On veut avoir les mêmes droits de chasse, de pêche, mais on va s’assoir et on va négocier. » précise Éric Parent.

« On est un territoire, puis au niveau de l’international, notre territoire on le réclame, puis on va prendre la place. Ça je vous le jure on va prendre la place. » formule Benoît Lavoie.

Benoît Lavoie a l’intention de mettre tous ses efforts au procès actuel du pêcheur de sa communauté avant d’aller plus loin.
« Ça va commencer par un procès, c’est le procès à Éric Parent, mais on est prêt à l’heure actuelle si on avait des fonds à pour suivre les gouvernements. » dit déclare Benoît Lavoie.

Le chef Lavoie dit avoir en sa possession toute documentation nécessaire pour démontrer que l’histoire de son peuple existe, est écrite et date de 921.