« Donc ça a développé vraiment cette partie-là du travail d’équipe parce que des fois croyez-moi il  peut y avoir des petits conflits,  puis cette partie-là,  c’est un travail de longue date.» raconte Agathe Robichaud, enseignante en technique d’intervention en service communautaire CCNB.

« Aujourd’hui ça porte vraiment fruits parce qu’on voit qu’ils n’ont pas seulement ciblé une substance mais vraiment une problématique. Ils ont été beaucoup plus loin là. Ça fait que les projets sont très variés. » exprime Lucie Sirois, enseignante en technique d’intervention en service communautaire CCNB.

La réponse des étudiants a été plus que positive.

« On a travaillé sur la Kétamine appelée la drogue du viol. » dit une étudiante.

« Le My Cup Condom qui est comme un condom que tu places un verre. Qui pique ta paille dedans puis ça prévient de quelque chose tombe dedans. » explique une jeune adulte.

« Boisson énergisante : Que ce n’est pas bon même si c’est pour les enfants, les adolescents comme adultes. » prévient une étudiante.

« On dit de ne pas jeter les médicaments dans les toilettes. Veux, veux pas, Ça intoxiques Nos eaux. » précise une étudiante.

« Dire non ce n’est pas une faiblesse. » dit une étudiante.

« Ils pensent deux fois avant de consommer ou quoi que ça soit qui soit une drogue. » rappelle Schae Williamson-Maheu, enseignante en technique d’intervention en service communautaire CCNB.

Certains étudiants ont déjà été témoins des effets secondaires liés à la consommation de la drogue ou à une surdose d’opioïde.

«Ça va être bougé Comme ça, on va être actif ou on peut même être en colère donc pourquoi tu as le micro là? Tasses le micro, ou on va avoir des hallucinations: eh tu vois la licorne là-bas. » simule une étudiante.

« C’est difficile de s’en sortir, comme moi je m’en suis sorti avec de l’aide à la maison. » dévoile une ancienne consommatrice.

Les problèmes de consommation sont nombreux dans le nord du Nouveau-Brunswick. Selon les étudiants, les drogues sont banalisées… et les jeunes tombent dans le panneau.

« Oui c’est des bonbons qui ressemblent un petit peu à qu’est-ce que c’est que la MDMA. » dit une étudiante.

« Les morceaux de vaisselle ils vont vraiment être tellement écrasés tout petit que ça va ressembler à des petits cristaux. » raconte une jeune adulte.

Les jeunes de la Polyvalent Roland-Pépin ont adoré la présentation. Et les conseils ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd.

« Il faut George, George, est-ce que tu m’entends? Mais là George il ne répond pas ça fait que George est inconscient. » simule une étudiante.

« Bromomazolam,  comment c’était bon et ils m’ont appris comment faire ou réagir si quelqu’un a une overdose. » partage un élève de la Polyvalente Roland Pépin.

Le projet porte ses fruits et pourrait inspirer d’autres collèges communautaires à emboiter le pas. Le message doit continuer d’être répandu.