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Dragage nécessaire au port de Gros-Cacouna

Publié le 28 octobre 2020 à 16:49, modifié le 28 octobre 2020 à 16:52

Par: CIMTCHAU

La société portuaire du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie espère effectuer cet automne du dragage au port de Gros-Cacouna. Elle attend toujours la certification du ministère de l’Environnement. Les sédiments ont été retirés la dernière fois par Transports Canada…en 2008.

L’opération était initialement planifiée en 2018, mais la cession du port au gouvernement du Québec par le gouvernement fédéral a retardé les plans. La portion du havre n’a jamais subi de dragage selon les dires du conseiller en transport maritime Bruno Gagnon.

La profondeur actuelle de l’eau ne permet pas d’assurer la sécurité des navires qui entrent au port. Selon les informations de la Société portuaire, le niveau actuel est de six mètres, alors qu’il devrait être de huit mètres dans le havre du port. Il s’agit de l’entrée des navires, située entre les brise-lames. Près du quai, la profondeur devrait être de plus de dix mètres.

La PDG Anne Dupéré a bon espoir d’obtenir une réponse positive du ministère de l’Environnement, mais ne veut surtout pas mettre de pression. Elle rappelle que la fenêtre d’opportunité est courte en raison de la présence des bélugas et que les travaux doivent idéalement être effectués cette année.

« Il y a une période où on est autorisés à faire du dragage, c’est la période d’automne. À partir de la fin octobre jusqu’au début décembre. Si on n’était pas en mesure de le faire cette année, et bien là on se reporte d’un an donc ça ferait 13 ans. C’est sûr qu’il va y avoir encore plus d’accumulations de sédiments, donc on espère pouvoir procéder à ces travaux-là dès le mois de novembre. »

Bruno Gagnon est aussi l’ancien vice-président de la Commission régionale du port de Gros-Cacouna. Le report des travaux et l’accumulation de sédiments peuvent à long terme pousser des navires à visiter d’autres ports. « Il y a déjà, depuis 3 ans, des avis à la navigation qui indiquent que les niveaux d’eau à l’intérieur du havre, particulièrement au niveau de l’entrée, ont diminué. Ce qui veut dire que ça peut restreindre l’accès à des navires de bon tonnage. »

L’entreprise Dragage Océan a été la seule à soumissionner pour le projet de 1,6 million de dollars. Le gouvernement fédéral avait octroyé une enveloppe budgétaire au gouvernement du Québec  afin de remettre les infrastructures en état lors de la cession du port en 2018. C’est de cette enveloppe que proviendront les fonds nécessaires au dragage.