Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Des propos de la PDG de Vitalité inquiètent la communauté acadienne

Publié le 12 mai 2021 à 15:48, modifié le 12 mai 2021 à 15:48

Par: CIMTCHAU

Des propos de la pdg du réseau de Santé Vitalité suscitent beaucoup d’inquiétude dans la communauté acadienne. En fin de semaine dernière, les ambulances étaient redirigées vers l’hôpital de Moncton, un établissement anglophone alors que le CHU Dumont avait atteint sa pleine capacité. Certains craignent un précédent.

La question de la langue ne compterait plus lorsque l’on parle de la pénurie d’infirmières chez Vitalité. La présidente-directrice générale défend son point de vue et n’écarte pas l’aide du réseau Horizon si la situation se complique encore plus dans le futur. Une déclaration qui en fait sursauter plusieurs.

« On est une communauté égale aux personnes dont la langue est l’anglais. On n’est pas minoritaire, on a le droit à nos services en français. » mentionne Louise Blanchard, vice-présidente d’Égalité Santé en français.

« Ça ne devrait pas être une question de langue. La loi est enchâssée dans la constitution canadienne et on doit respecter cette loi » explique Roger Melanson, chef intérimaire du Parti Libéral.

« C’est démontré que lorsqu’on est en période de crise, on va maîtriser notre langue première avant tout. » souligne le président de la Société de l’acadie du Nouveau-Brunswick, Alexandre Cédric Doucet.

Le président de la SANB a discuté avec la PDG de Vitalité mercredi.

« T’as un rôle de leader et d’avoir ce genre de propos, sans les vulgariser et en rajoutant un peu plus de viande autour, bien ça fait en sorte qu’on peut interpréter cela de différentes façons. »

Le chef intérimaire du Parti libéral déplore l’inaction du gouvernement Higgs, car il y a une pénurie de 200 infirmières chez Vitalité et 320 postes à combler chez Horizon.

« Il trouve qu’il y a trop de services, mais avec une population qui est vieillissante et avec une démographie qui en pente constante, ce n’est pas le temps d’éliminer les services, mais bien de les améliorer. »

Il invite les deux réseaux à se faire insistants auprès des progressistes-conservateurs.

« Mettre de la pression sur le gouvernement actuel pour offrir des soumissions pour que l’on puisse retenir et recruter les infirmières et infirmiers qui vont offrir le service qu’on a tellement de besoins. » ajoute-t-il.

La docteure France Desrosiers n’était pas disponible pour commenter mercredi.

Les résultats des élections des régies de la santé seront connus le 25 mai et pourraient avoir des impacts significatifs sur les prochaines décisions du réseau de santé Vitalité.