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Des problèmes d’érosion qui s’aggravent

Publié le 6 août 2019 à 15:52, modifié le 7 août 2019 à 09:25

Par: CIMTCHAU

Des résidents de Rivière-Verte au Nouveau-Brunswick craignent de perdre le chemin qui mène à leur domicile. Depuis huit ans, plusieurs mètres de terre ont été emportés par la rivière. Ils redoutent qu’au printemps prochain la route devienne impraticable.

Avec les années, le problème a continué de s’aggraver.  «Encore cette année on a perdu facilement 3-4 m de terrain. Comme vous pouvez voir, on passe tout juste sur le chemin. Après ça, on n’a plus d’accès à notre résidence», témoigne Alain Clavette

«Ça a bougé quand on a de grosses pluies ces temps-ci et puis on voit que ça a déjà fait des dommages qui n’étaient pas là au printemps», ajoute Jerry Parent.

Selon les résidents, un aménagement de roche, fait en 2010 par la municipalité, cause l’érosion.

«C’est comme une belle grosse patate chaude que tout le monde se tire. Ils disent qu’ils ne peuvent rien faire parce que c’est sur un terrain privé. Je m’excuse, le problème n’était pas sur un terrain privé. Le problème était sur un terrain municipal», confie M. Clavette.

Des photographies de 2006 montre que plus de 30 m de rive sont disparus dans le cours d’eau. Les résidents demandent aux élus d’intervenir.  «C’est un cri à l’aide. On a besoin que quelqu’un nous comprenne, nous écoute, nous aide. On a besoin d’aide dans tout cela, parce que ça ne va plus», lance M. Parent.

Dans un rapport de 2016, un responsable de l’organisation des mesures d’urgence statuait que la fragilité du sol rendait impossible le passage des pompiers. Les camions transportant du propane et d’autres services se retrouvent incapables de circuler.

Les citoyens craignent un jour de se retrouver coincés, ou que quelqu’un soit blessé dans un glissement de terrain. «Moi ça m’affecte personnellement. Ça fait deux ans que je ne travaille pas. Ça fait partie de mes stress», confie M. Clavette.

Le maire de la localité était absent de la région mardi pour répondre à nos questions. Les riverains assurent qu’avant les travaux il n’y avait jamais eu d’érosion sur ce terrain qu’ils fréquentent depuis 50 ans.