«Tout ce qui est enseignement, apprentissage pour les enfants, ça va s’inscrire dans un continuum avec ce qui se fait dans les maternelles et dans le secteur primaire», explique la députée-ministre, Francine Landry.

Les garderies qui choisiront d’adhérer à ce nouveau programme bénéficieront de fonds supplémentaires sur une base annuelle pour améliorer leurs services.

Avec cet argent les administrateurs pourront faire l’acquisition de nouveaux équipements qui permettront d’améliorer sur une base continue leurs installations.

«C’est sûr que ce concept-là va être bénéfique pour les enfants, les parents, les garderies et les éducatrices. Moi personnellement je veux l’investir dans mon parc extérieur», mentionne la propriétaire de la garderie Les P’tits Chatons, Parise Cyr.

Fredericton injectera 7,5 millions de dollars annuellement dans le programme. À cela s’ajoute un fond supplémentaire de 4,7 millions de dollars divisé sur les deux premières années du programme.

«On va avoir une partie qui va être pour l’aménagement extérieur, pour essayer de développer des centres, que ce soit plus éducationnel quand ils vont à l’extérieur et à l’intérieur afin de maximiser les espaces», partage Mélanie Levesque de la garderie Les Zamibulles.

Le statut de Centre de la petite enfance permettra également d’offrir plus de formations aux éducatrices. Les parents qui inscriront leur enfants dans ces établissements auront accès à un programme de financement.

«L’aide au parents qui s’en vient prochainement c’est un grand point pour moi. La réalité des parents aujourd’hui, défrayer les coûts de garderie qui sont extrêmement dispendieux, ça va aider beaucoup aux parents de la classe moyenne à pouvoir accès à nos services.» – Mélanie Lévesque, propriétaire de la garderie les Zamibulles

Les premiers établissements seront sélectionnés d’ici le mois de mars.

Du côté francophone, ils seront dans la région du Nord-Ouest. Par la suite, on souhaite établir 300 centres de la petite enfance au cours de l’année suivante.