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Déneigement au Nouveau-Brunswick: le syndicat veut des changements

Publié le 12 janvier 2018 à 11:27, modifié le 12 janvier 2018 à 17:12

Par: CIMTCHAU

Le déneigement des routes provinciales du Nouveau-Brunswick continue de faire jaser. C’est maintenant au tour du syndicat qui représente les opérateurs de chasse-neige de dénoncer un manque criant de ressources. Il estime que les politiques établies il y a une dizaines d’années sont désuètes.

Les critiques contre le ministère des Transports s’accumulent aussi rapidement que la neige au Nouveau-Brunswick. «Le système il faudrait le revoir un peu, il est désuet un peu. Plus ça va plus qu’il y a d’automobiles sur le chemin. Si on a plus d’automobiles on  ne fermera pas des chemins», assure le président régional du SCFP local 1190, Gérald Girard.

Le syndicat demande entre autres davantage d’opérateurs. Cela permettrait l’ajout d’un quart de travail. Actuellement, les opérateurs travaillent jusqu’à 19 heures d’affilée. Une norme critiquée interdit de circuler entre 23 heures et 4 heures.

«C’est un peu difficile parce qu’on donne plus que notre 100%, assure M. Girard. Ça prend un temps de repos. On serait sensé d’avoir six heures de repos, on en a cinq.»

«Tu ne peux pas appliquer une politique à la grandeur de la province, nous autres on a des industries qui travaillent très tôt le matin, on a des industries qui travaillent également la nuit», mentionne le maire du Haut-Madawaska, Jean-Pierre Ouellet.

Pendant les heures de repos, la neige se compacte ce qui rend le déblaiement plus ardu. La tempête de la semaine dernière semble avoir fait exception. «Le matin vers 4 h, les chemins étaient quand même assez bien entretenues, ils étaient sortis probablement un peu plus tôt que d’habitude. De dire que le problème est réglé je ne pense pas»

Aux voix des municipalités et des syndicats s’ajoutent celles des services d’urgence qui commencent à trouver la situation dangereuse. «Je vais avoir une rencontre  pour voir comment on devrait réagir si jamais une situation se présente, parce qu’on ne peut pas demander aux pompiers de ne pas sortir», commente M. Ouellet.

Le ministre des Transports veut continuer de collaborer avec le syndicat. «La sécurité du public est la priorité du département de transports et d’infrastructure. Je reconnais que les gens du Nouveau-Brunswick son frustrer avec les conditions routières.[…] Nous avons fait face à des conditions météorologiques extrême ces derniers semaines», rappelle Bill Fraser.