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Décès de Jean-Marie LeBlanc à l’hôpital d’Edmundston en 2021 : la famille en attente de réponses

Publié le 10 février 2023 à 16:36, modifié le 10 février 2023 à 17:25

Par: Mylene Thomas

La famille d’un homme de 89 ans, décédé en décembre 2021 à l’Hôpital d’Edmundston, se pose toujours beaucoup de questions. Le voisin de chambre de Jean-Marie LeBlanc a tenté de l’étrangler trois semaines avant sa mort.  Les proches réclament depuis des mois le rapport d’autopsie.

Treize mois que cette famille attend des réponses à ses questions. Depuis le décès de son père, la douleur est toujours insoutenable pour Gérald LeBlanc. «Pour nous autres, c’est la cause du décès, c’est l’agression»

L’homme reproche aux personnes qui s’occupent du dossier de ne pas lui fournir les informations demandées.«C’est un manque de transparence on n’a pas reçu non plus les évènements comment ça s’est passé il ne voulait pas nous dire parce qu’il disait que c’était confidentiel. «Un rapport d’autopsie il nous dise on l’a pas c’est quand même louche! »

Décédé en décembre 2021, Jean-Marie LeBlanc se trouvait dans sa chambre, hospitalisé en chirurgie depuis trois mois, en attente d’une place dans un foyer de soin. Cet homme souriant et bon vivant, père de famille est décédé d’une asphyxie par aspiration alimentaire à l’âge de 89 ans. «Mon père il mangeait bien dans ce temps-là puis il parlait après l’agression il ne pouvait plus manger c’était du liquide épaissi et il étouffait tout le temps.»

Seulement trois semaines avant, le patient qui partageait sa chambre a agressé physiquement Mr. LeBlanc. Le jour de son arrivée, Steve Thibault a tenté de l’étrangler avec le cordon de sa robe de chambre, pendant qu’il était installé sur une chaise, en train de souper.  «Il l’avait étranglé par la corde, des marques sur le coup des lacérations au visage»

Il n’a pas pu faire appel au personnel de l’hôpital pour avertir qu’il était en danger. «Il n’a pas eu accès à la cloche là pour sonner donc il n’a pas eu la chance de sonner, moi j’ai été voir puis elle était débranché du mur, les employés les débranchent du mur, ce qui est déplorable»

L’agresseur a été reconnu non responsable de ses actes et diagnostiqué en état de psychose au moment des faits. «Pas d’excuse, pas d’excuse de l’agresseur non plus.»

Malgré les nombreuses démarches effectuées en 2022, les causes du décès demeurent un mystère. «On veut avoir plus de transparence, le coroner nous a appelés et puis nous a dit qu’il y avait un rapport on attend encore »

La famille se bat pour réclamer justice et prouver que l’agression a causé la mort de Jean-Marie. «On veut une enquête là-dessus qu’il y a des recommandations claires. On veut le rapport d’autopsie c’est quoi qui est arrivé on ne veut plus que ça n’arrive à personne d’autre là.»