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De la Tunisie à Rivière-du-Loup : un nouveau départ pour le petit Ayoub

Publié le 12 avril 2024 à 15:46, modifié le 12 avril 2024 à 15:46

Par: Ariane Boyer

Au Bas-Saint-Laurent, le nombre d’élèves issus de l’immigration a considérablement augmenté, avec plus de 450 jeunes au Centre de services scolaire (CSS) de Kamouraska–Rivière-du-Loup, dont 108 suivent des cours d’intégration. Malgré l’absence de classes de francisation dans les écoles primaires, des initiatives sont mises en place pour bien les accueillir.

Ayoub, un garçon de 6 ans, et sa famille, venus tout droit de Tunisie, ont entrepris un voyage vers Rivière-du-Loup en janvier dernier. Il commence son parcours scolaire à l’école primaire La Croisée à Rivière-du-Loup. Discret et réservé, il compte parfois sur son père, ancien professeur de français au primaire en Tunisie, pour comprendre le monde qui l’entoure. En trois mois, Ayoub sait déjà composer des phrases complètes.

« À chaque retour à la maison, il est content. Il est content de se faire des amis, » partage son père. Pour Ahmed, ce voyage représente la promesse d’une vie meilleure. « En Tunisie, malgré le beau soleil, les conditions de vie sont un peu difficiles, surtout la situation économique, ça devient de plus en plus difficile, » témoigne-t-il.

La famille d’Ayoub n’a pas été laissée à elle-même. Des membres du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup leur ont prêté main-forte avant même leur départ. Ils ont aidé à préparer la famille, notamment en fournissant la liste des fournitures scolaires jusqu’à leur rappeler d’acheter des bottes d’hiver.

« Ce que je souhaite à tous les immigrants, ainsi qu’à Ayoub, c’est de réussir à concilier leur double identité, » déclare Chantale Boucher, conseillère pédagogique en francisation en charge d’Ayoub.

Ayoub et sa famille abordent les défis qui les attendent dans ce nouveau chapitre de leur vie avec détermination. Malgré le fait qu’ils sont loin de leurs racines, ils se sentent désormais chez eux à Rivière-du-Loup.